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Mariette, Pierre Jean; Chennevières-Pointel, Charles Philippe de; Montaiglon, Anatole de; Mariette, Pierre Jean [Hrsg.]
Abecedario de J. P. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les artes et les artistes (1): A - Col — Paris: Dumoulin, 1853

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https://doi.org/10.11588/diglit.49893#0020
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U
sainte famille; l’autre est un sujet allégorique et est de l’an-

en parlant de lui: « Nicolo dell’Abati che serve Carlo Redi Francia.»
Si des auteurs français, comme Gaillard (Histoire de François lei),
et Roland le Virloys, (Dictionnaire d'architecture), qui sont discutés
par Tiraboschi, ont mis Nicolo sous François 1er, c’est parce que
celle grande ligure royale contient en quelque sorte toute la Renais ■
sance, et ils n'ont pas seulement pensé que l’Abale eût pu ne pas
avoir travaillé sous François 1er, De plus, Primalice ayant travaillé
sous François 1er, et Nicolo ayant travaillé avec le Primalice, leur
confusion est d'autant plus compréhensible.
Si Mariette se trompait, en faisant une seule personne de Nicolas
Bellin, dit Modesne, et de Nic.jIo dell’Abbale, M. Delaborde nous
parait se tromper, dans le livre que nous avons cité loul-à-l’heure,
en faisant deux peintres de Nicolo dell’Abbate et de Nicolas Labbé;
il dit à la table qu’il reviendra sur celle distinction; les passages,
qu’il a cités sous ces deux noms, nous paraissent suffisants pour
conclure contre lui-même. Ce n’est pas la différence d’appellalion
qui peut le déterminer: Labbé, L’abbé, Labbey, Labalti, L’abalti,
Labatly ne sonique des formes d’un même nom. Déplus, toutes ces
mentions se trouvent, strictement et uniquement, dans l'époque
du séjour de l’Abale en France; elles sont de 1536 à 1571; et
même, toutes s’appliquent à des travaux de Fontainebleau, toutes à
des travaux commandés par le Primalice, et faits sous sa direction.
Cette différence de Labbé et de Labbale n’est pas plus importante
pour se trouver dans un même compte, celui de 1561, car les deux
mentions (p. 493) s’appliquent aux mêmes travaux; la première
est ainsi conçue: « à Nicolas L’abbé, peintre, la somme de 30 liv.
pour quatre tableaux et paysages qui ont été peints au cabinet de
la chambre du Roy » et la seconde: « à maistre Nicolas L’Abbali
(la forme Nicolas L’abbé se trouve aussi précédée de maistre. Voy.
p. 489 et 525), peintre, la somme de 62 liv. 10 s. pour avoir peint
plusieurs todes et paysages qui restoient à achever pour la décora-
tion du cabinet du Roy ». La raison, qui a pu déterminer M. Dela-
borde, ne doit pas être qu’on indique habituellement 1570 comme
l’année de la mort de Nicolo, et qu’il trouvait Nicolas Labbé cité
dans le compte des dépenses de l’entrée de Charles IX et d’Elisa-
beth à Paris, dans le mois de mars 1571 (Voy. son liv. p. 215 et
199 et le compte entier publié par M. Douet d’Arcq, dans la Revue
archéologique, année 1848, p. 519-44, 572-89, 661-80); carie
Forciroli, qui écrivait à la fin du seizième siècle, dans ses Elogia
illustrium mutinensium, ouvrage manuscrit cité par Tiraboschi
(p. 20), écrit que Nicolo mourut à Fontainebleau en 1571, et M. De-
laborde lui-même a trouvé Nicolas L’abbali dans un compte de
1571 (p. 530-1). Ce qui me paraît l’avoir induit en erreur, c’estque,
à côté de Nicolas Labbé, indiqué comme peintre du roy, demeu-
rant à Paris, dans le compte des ouvrages de peinture à faire dans
 
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