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Des tombeaux d'Ilus et d' Msiétbs ; du Throsmos, du tombeau
commun des Grecs; des tombeaux de Myrine et d'Hector.
M. de Choiseul me paraît avoir été plus heureux dans ses
conjectures sur les tombeaux dllus , d'iEsyétès et sur le
Throsmos, qu'il ne l'a été dans celles relatives aux tombeaux
d'Achille et de Festus.
Quand j'explorais la plaine de Troie, je ne connaissais
encore, sur les deux premiers monuments, que l'opinion
de Lechevalier, opinion partagée par la plupart des vova-
geurs qui m'ont précédé dans la Troade, et entre autres par
le savant anglais Morrit. Pour reconnaître dans celui que les
Turcs appellent Udjek-Tépé, le tumulus d'iEsyétès, je fus
particulièrement frappé d une-chose ; c'était la coïncidence
de sa situation avec ce fait que Polytes, se fiant à l'agilité de
ses pieds, allait observer, du haut de ce monument, les mou-
vements des Grecs. En effet, on pourrait difficilement trouver,
dans toute l'enceinte de la plaine de Troie, un lieu d'où l'on
pût aussi bien voir ce qui se passait dans leur camp, et j'ai
fait remarquer dans ma relation, page 35 , que Polytes avait
de plus l'avantage de se rendre à cette sorte de tour d'obser-
vation par des chemins couverts oie les Grecs pouvaient dif-
ficilement s'aventurer a le poursuivre. Mais ce que dit M. de
Choiseul a ébranlé ma croyance sur ce point. Pour me dé-
livrer du doute où m'a jeté cet auteur, j'aurais besoin de revoir
les localités. Dans le vif désir que j'ai de mettre ceux de mes
Des tombeaux d'Ilus et d' Msiétbs ; du Throsmos, du tombeau
commun des Grecs; des tombeaux de Myrine et d'Hector.
M. de Choiseul me paraît avoir été plus heureux dans ses
conjectures sur les tombeaux dllus , d'iEsyétès et sur le
Throsmos, qu'il ne l'a été dans celles relatives aux tombeaux
d'Achille et de Festus.
Quand j'explorais la plaine de Troie, je ne connaissais
encore, sur les deux premiers monuments, que l'opinion
de Lechevalier, opinion partagée par la plupart des vova-
geurs qui m'ont précédé dans la Troade, et entre autres par
le savant anglais Morrit. Pour reconnaître dans celui que les
Turcs appellent Udjek-Tépé, le tumulus d'iEsyétès, je fus
particulièrement frappé d une-chose ; c'était la coïncidence
de sa situation avec ce fait que Polytes, se fiant à l'agilité de
ses pieds, allait observer, du haut de ce monument, les mou-
vements des Grecs. En effet, on pourrait difficilement trouver,
dans toute l'enceinte de la plaine de Troie, un lieu d'où l'on
pût aussi bien voir ce qui se passait dans leur camp, et j'ai
fait remarquer dans ma relation, page 35 , que Polytes avait
de plus l'avantage de se rendre à cette sorte de tour d'obser-
vation par des chemins couverts oie les Grecs pouvaient dif-
ficilement s'aventurer a le poursuivre. Mais ce que dit M. de
Choiseul a ébranlé ma croyance sur ce point. Pour me dé-
livrer du doute où m'a jeté cet auteur, j'aurais besoin de revoir
les localités. Dans le vif désir que j'ai de mettre ceux de mes