PIÈCES JUSTIFICATIVES.
I.
« Je n'y vis rien (dans la lettre du comte de Choiseul) qui
« satisfît au peu que je demandais de lui, et qui consistait
« à reconnaître qu'il n'avait pas vu ces murs.» P. 6.
Lettre de M. le comte de Choiseul à l'auteur.
« Je n'ai aucun droit, Monsieur, à votre complaisance, ou
plutôt à votre générosité; j'ose cependant la réclamer, parce
que vous m'avez permis de l'espérer, et surtout parce que
je ne voudrais accepter vos bienfaits que pour les célébrer.
Vous venez de voir cette fameuse Troade dont je n'ai cessé
de m'occuper à travers les orages de tous genres. Guidé par
les cartes que j'en avais fait lever, vous avez pu reconnaître
mes erreurs et rectifier mes opérations. Me refuseriez-vous,
Monsieur, le secours de vos lumières? ou plutôt, vous re-
l'useriez-vous à une occasion si prochaine et si facile d'en
faire jouir le public, et de jouir vous-même de vos succès,
dont je trouverais tant de plaisir à vous remercier en son nom ?
« Ma prière, Monsieur, ne peut vous paraître indiscrète
que dans le cas où vous projeteriez de publier vous-même
un ouvrage complet sur cette même contrée ; mais cette
matière, et surtout la curiosité ne sera-t-elle pas un peu
épuisée par l'ouvrage dont l'impression est déjà commencée,
et qui du moins présentera, avec de superbes cartes, un
rapprochement assez étendu de toutes les notions transmises
et conservées par les anciens ?
I.
« Je n'y vis rien (dans la lettre du comte de Choiseul) qui
« satisfît au peu que je demandais de lui, et qui consistait
« à reconnaître qu'il n'avait pas vu ces murs.» P. 6.
Lettre de M. le comte de Choiseul à l'auteur.
« Je n'ai aucun droit, Monsieur, à votre complaisance, ou
plutôt à votre générosité; j'ose cependant la réclamer, parce
que vous m'avez permis de l'espérer, et surtout parce que
je ne voudrais accepter vos bienfaits que pour les célébrer.
Vous venez de voir cette fameuse Troade dont je n'ai cessé
de m'occuper à travers les orages de tous genres. Guidé par
les cartes que j'en avais fait lever, vous avez pu reconnaître
mes erreurs et rectifier mes opérations. Me refuseriez-vous,
Monsieur, le secours de vos lumières? ou plutôt, vous re-
l'useriez-vous à une occasion si prochaine et si facile d'en
faire jouir le public, et de jouir vous-même de vos succès,
dont je trouverais tant de plaisir à vous remercier en son nom ?
« Ma prière, Monsieur, ne peut vous paraître indiscrète
que dans le cas où vous projeteriez de publier vous-même
un ouvrage complet sur cette même contrée ; mais cette
matière, et surtout la curiosité ne sera-t-elle pas un peu
épuisée par l'ouvrage dont l'impression est déjà commencée,
et qui du moins présentera, avec de superbes cartes, un
rapprochement assez étendu de toutes les notions transmises
et conservées par les anciens ?