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« Malgré vos talents, et votre facilité, Monsieur, il me parait
difficile que vous ayez pu, dans le cours de vos intéressants
voyages, vous arrêter sur ces bords assez longtemps pour
y refaire sur le terrain des opérations plus multipliées que
les miennes ; mais, d'après ce que vous m'avez fait l'honneur
de me dire , je ne puis douter que vous n'ayez eu le bon esprit
de lever avec un soin tout particulier, i° les restes de cons-
tructions, murs et citernes, qui se voient encore sur l'Acro-
polis d'Ilion ; i° les doubles sources du Scamandre. Ces deux
plans seraient un développement très-utile de mes cartes.
Si vous aviez aussi un tracé plus exact que le mien de l'en-
ceinte et des ruines de la nouvelle Ilion, Ilium Recens, je le
substituerais bien volontiers au mien; et cette association
de nos recherches ne ferait qu'annoncer les vôtres, sans
vous empêcher de les publier dans la suite, si vous le vouliez.
« Dans tous les cas, je vous prie, Monsieur, de croire que
je conserverai une vive reconnaissance de ce que vous vou-
drez bien faire pour moi, en m'évitant quelques erreurs, et
me donnant au moins le secours de vos conseils.
« J'ai l'honneur d'être avec une parfaite considération,
Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. »
Signé: Choiseul-Gouffier.
Avenue des Champs Elysées,
ce 7 décembre i8i3.
Nota. Dans cette lettre, l'auteur du Voyage pittoresque de la Grèce
n exprime pas d'une manière aussi positive qu'il le fit en me parlant,
1 assertion qu'il avait lui-même vu des restes de constructions, de murs,
sur l'Acropolis d'Ilion, toutefois il le donne assez clairement à entendre :
mais s il les avait vus, pourquoi donc n'aurait-il pas eu le bon esprit d'en
faire lever les plans par ses ingénieurs ?
« Malgré vos talents, et votre facilité, Monsieur, il me parait
difficile que vous ayez pu, dans le cours de vos intéressants
voyages, vous arrêter sur ces bords assez longtemps pour
y refaire sur le terrain des opérations plus multipliées que
les miennes ; mais, d'après ce que vous m'avez fait l'honneur
de me dire , je ne puis douter que vous n'ayez eu le bon esprit
de lever avec un soin tout particulier, i° les restes de cons-
tructions, murs et citernes, qui se voient encore sur l'Acro-
polis d'Ilion ; i° les doubles sources du Scamandre. Ces deux
plans seraient un développement très-utile de mes cartes.
Si vous aviez aussi un tracé plus exact que le mien de l'en-
ceinte et des ruines de la nouvelle Ilion, Ilium Recens, je le
substituerais bien volontiers au mien; et cette association
de nos recherches ne ferait qu'annoncer les vôtres, sans
vous empêcher de les publier dans la suite, si vous le vouliez.
« Dans tous les cas, je vous prie, Monsieur, de croire que
je conserverai une vive reconnaissance de ce que vous vou-
drez bien faire pour moi, en m'évitant quelques erreurs, et
me donnant au moins le secours de vos conseils.
« J'ai l'honneur d'être avec une parfaite considération,
Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. »
Signé: Choiseul-Gouffier.
Avenue des Champs Elysées,
ce 7 décembre i8i3.
Nota. Dans cette lettre, l'auteur du Voyage pittoresque de la Grèce
n exprime pas d'une manière aussi positive qu'il le fit en me parlant,
1 assertion qu'il avait lui-même vu des restes de constructions, de murs,
sur l'Acropolis d'Ilion, toutefois il le donne assez clairement à entendre :
mais s il les avait vus, pourquoi donc n'aurait-il pas eu le bon esprit d'en
faire lever les plans par ses ingénieurs ?