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portèrent des surnoms de cette forme, en qualité de souverains légitimes,
jusqu'au jour où ils furent dépouillés par Baibàrs.1 Du moment où ils ne
sont plus que des officiers du sultan, tous ces petits princes déchus n'ont
plus droit qu'à un surnom en ad-dîn, à titre de simples fonctionnaires du
royaume. Tel est le cas des gouverneurs de Balâtunus dans les inscriptions
de 684 et de 708.
Ainsi l'inscription de 660 s'accorde avec les auteurs pour nous montrer
dans les Mankûrus une de ces nombreuses dynasties locales et quasi-indé-
pendantes, nées du régime féodal des Ayoubites et absorbées par le pouvoir
royal des Mamlouks.
1. Epigraphie des Assassins de Syrie, dans Joum. Asiat., 9e série, ix, 470—500, passim.
portèrent des surnoms de cette forme, en qualité de souverains légitimes,
jusqu'au jour où ils furent dépouillés par Baibàrs.1 Du moment où ils ne
sont plus que des officiers du sultan, tous ces petits princes déchus n'ont
plus droit qu'à un surnom en ad-dîn, à titre de simples fonctionnaires du
royaume. Tel est le cas des gouverneurs de Balâtunus dans les inscriptions
de 684 et de 708.
Ainsi l'inscription de 660 s'accorde avec les auteurs pour nous montrer
dans les Mankûrus une de ces nombreuses dynasties locales et quasi-indé-
pendantes, nées du régime féodal des Ayoubites et absorbées par le pouvoir
royal des Mamlouks.
1. Epigraphie des Assassins de Syrie, dans Joum. Asiat., 9e série, ix, 470—500, passim.