CONTRIBUTION
A L'ÉTUDE DE LA
CÉRAMIQUE ORIENTALE
PAR
LE DR D. FOUQUET
INTRODUCTION
L'histoire de la céramique orientale est restée jusqu'à nos jours,
et restera sans doute longtemps encore, pleine d'obscurité. Tous
les auteurs sont d'accord sur ce point.
L'absence presque absolue des textes et la difficulté de recher-
cher, dans le chaos des manuscrits persans et arabes, les quelques
lignes éparses relatives à ces fabriques disparues, expliquent assez
bien le mépris dans lequel cette partie de l'archéologie a été tenue.
Les linguistes et les érudits ne s'intéressent pas tous à ce qui
touche l'industrie, et la rareté dans nos musées et nos collections
des spécimens authentiques de céramique ancienne, datée ou
signée, était bien faite pour rebuter ceux qui auraient pu avoir
l'idée de consacrer leur temps à des recherches de ce genre. Les
représentants de la science officielle n'aiment guère à s'expatrier
et quittent avec peine le calme des bibliothèques propice à leurs
travaux. Ils préfèrent attendre, dans les grands centres, l'arrivée
MÉMOIRES, T. IV. 1
A L'ÉTUDE DE LA
CÉRAMIQUE ORIENTALE
PAR
LE DR D. FOUQUET
INTRODUCTION
L'histoire de la céramique orientale est restée jusqu'à nos jours,
et restera sans doute longtemps encore, pleine d'obscurité. Tous
les auteurs sont d'accord sur ce point.
L'absence presque absolue des textes et la difficulté de recher-
cher, dans le chaos des manuscrits persans et arabes, les quelques
lignes éparses relatives à ces fabriques disparues, expliquent assez
bien le mépris dans lequel cette partie de l'archéologie a été tenue.
Les linguistes et les érudits ne s'intéressent pas tous à ce qui
touche l'industrie, et la rareté dans nos musées et nos collections
des spécimens authentiques de céramique ancienne, datée ou
signée, était bien faite pour rebuter ceux qui auraient pu avoir
l'idée de consacrer leur temps à des recherches de ce genre. Les
représentants de la science officielle n'aiment guère à s'expatrier
et quittent avec peine le calme des bibliothèques propice à leurs
travaux. Ils préfèrent attendre, dans les grands centres, l'arrivée
MÉMOIRES, T. IV. 1