DOI article:
Bonnet, Charles: Reflexions sur les recherches de l'antiquaire
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.5548#0267
soS R JE F L E X I 0 N S &c.
tant de richessès, a peut être plus laissé à faire qu'il n'a sait. Cell
à son Génie vraiment philosophique que nous devons ia meilleure
manière de la travailler.
En recherchant par une méthode si lumineuse & si séconde la
science des Anciens en matière de Morale & de Politique, l'Anti-
quaire Philosophe y découvriroit bien des choses qui manquent à
notre Politique moderne, &qui pourroient y être transportées
avec avantage. Il en appercevroit aussi d'autres qui mauquoient
à la Politique des Anciens, & qui auraient rendu leurs Gouver-
nemens plus siables ou moins orageux. l'Antiquaire que je sup-
pose, s'attacherait sur tout à découvrir jusqu'où les Anciens avo-
ient pousfé leurs connoissances sur la Balance des Pouvoirs, sur les
Sociétés fedératives, suries Négociations, &c. Il s'arrêterait
avec complaisance sur les étonnans effets de cette Education na-
tionale inconnue à nos Gouvernemens modernes, & qui en in-
corporant le citoyen à la Patrie, ne lui lahToit d'autre sentiment
que celui du bien public.
tant de richessès, a peut être plus laissé à faire qu'il n'a sait. Cell
à son Génie vraiment philosophique que nous devons ia meilleure
manière de la travailler.
En recherchant par une méthode si lumineuse & si séconde la
science des Anciens en matière de Morale & de Politique, l'Anti-
quaire Philosophe y découvriroit bien des choses qui manquent à
notre Politique moderne, &qui pourroient y être transportées
avec avantage. Il en appercevroit aussi d'autres qui mauquoient
à la Politique des Anciens, & qui auraient rendu leurs Gouver-
nemens plus siables ou moins orageux. l'Antiquaire que je sup-
pose, s'attacherait sur tout à découvrir jusqu'où les Anciens avo-
ient pousfé leurs connoissances sur la Balance des Pouvoirs, sur les
Sociétés fedératives, suries Négociations, &c. Il s'arrêterait
avec complaisance sur les étonnans effets de cette Education na-
tionale inconnue à nos Gouvernemens modernes, & qui en in-
corporant le citoyen à la Patrie, ne lui lahToit d'autre sentiment
que celui du bien public.