Société des Antiquités <Kassel> [Hrsg.]: Mémoires de la Société des Antiquités de Cassel (1.1780)

DU PHENIX.

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mot nous ramène encore à la même idée, car Sphenoeifh
dont les Grècs ont formé Phénix, veut dire precisement le fils dm
temps. Ainfî le Soleil, le pere du temps, etoit Hercule ou bien
en Egyptien Semmanouthi, la force divine.

Je n'abuserai point de la patience des Savans, pour multiplier
les preuves du Génie allégorique des anciens, qui se manifeste si
clairement dans la Fable d'Hercule. Il susfira que je renvoyé ici
les curieux à l'ouvragé intitulé : Monde primitif, dans lequel notre
savant confrère M. Court de Gébelin fait voir les rapports conti-
nuels de ce fameux héros au Soleil. Je conclue donc , qu'on
auroit très bien fait de ne pas perdre son tems à chercher inutile-
ment le Phénix parmi les êtres vivanl|_
tantôt une espêce d'Aigle, & tantôt loi |_5
en Arabie, aux Indes, aux îles Mj§L
la torture pour trouver des exem
tenace de plusieurs siécles. En pr<|-_
blême des révolutions du temps, tci-^
lui attribue sont d'une justesfe admii="o
espèce; c'est qu'il ne peut y avoir W~
provient d'un petit vermhTeau, q i a
jours se change en Oiseau : les mou-
vement dans une progression ausïi =-s
vers; mais bientôt un jour suivant f-
leur mouvement est en esfet un vci-^
donc oiseau à juste titre; mais il efœ
unique de son eipèce; dès lors, c'ië[
séaux couronné de ses pannaches. -
cramoifî , azur & rose, c'est la cci-
ciel. Il nait en Arabie, c'est à diÊÊ-5