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là6 Lettres galantes
pas trouver plus ma!, puisque vous devez partir
demain. Si j’ croîs plus jeune , j’ en mourrois,
mais- la bienséance ne permet pas qu’ un homme
de mon âge fasTe une galanterie de cette force.
Il faut me resondre à vivre pour attendre vôtre
retour. Revenez donc !e plutôt que vous pourrez.
Si vous demeurez plus d’un mois à la campagne,
je ne vous réponds pas que le chagrin ne 1’ em-
porte sur la bienséance. Après çe que je viens de
dire, je verray de quelle maniéré vous en agirez
pour me faire connottre comment je suis dans vô-
tre esprit, car pour vôtre cœur, je n7 aypas allez de
presomption pour y prétendre une place.

QUel dommage, Monsietir , que vous fasiiez si
rarement cé que vous faîtes si bien, & que
vous ne m’ écriviez pas plus sou vent. Quand
vous me pries de corriger vos Lettres, c’ eft la feu*
le faute que vous y faites. Tout le refie rrsy
paroit sî spirituel & si galant, qu’ il faut que je vous
aime bien pour voir avec plaisir les avantages que
vous avez sur moy. Je n’ay pris h pîutne qu*
pour vous saire cet aveu , ôc pour m* attirer une
îéponse. Maïs point d’éloge pour inoy , je vous
prie, autrement je rendray suspeâe vôtre intention*
Vous louez d’ une maniéré si ingenieuse, que c5 eft
saire plus d3honneur à donner des louanges decc
tour-là , que vous ne m’en faites à me k>iier enf
des termes que je ne merkepoint*
■ t .. 4L
J une

L’Hsperance qu
Madame, m’
faire une Lettre ;
j’y ay perdu une
souvenez de la de
beaucoup. Elle
été desobligeante
plaire,& elle étoit
quand elle n’auri
aussi ce que je n
senti que je voir
j’ay éprouvé ce
cela, qu’ il se p
elîinie que je f
vous avouer, As;
Wnaise Je votrj
que je relis ce q
décrire, je Joui
qu’ il n’y ave
contentement qu
ir,


P’Eft.Madi
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