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Ὑ entrer , & aboient toujours » tandis que les cerfs tranquilles broutent l'her.
be dansle bois fàns rien craindre. J'ai déja dit, pourfüit le même , que les
mouches fe retirent d’elles-mêmes aux fêtes Olympiques , & paffent au-delà
de l'Alphée avec les femmes qui fe tiennent auffi de l'autre CÓté : une autre
chofe qui eft fort à remarquer , eft , qu’à Leucade il y a un fort haut promon-
toire , au Íommet duquel eft un temple d’A pollon , qui sappelle A&ium : où
loríque la féte approche , en laquelle on doit danfer en l'honneur d'Apollon ,
on immole un bœuf ou un taurcau aux mouches : elles sattachent au fan g de
la victime , & des qu'elles en font raffiées elles fe retirent , au lieu que les
mouches de Pife ou desOlympiques {e retirent fans cela d’elleS—mêmes,& {em-
blent marquer la vénération qu elles ont pour la divinité. Il y avoit encore Y
Rome un temple dont nous parlerons plus bas; oi ni les chiens ni les mouches
nentroient jamais. On voioit à Marfeille , dit Strabon , UN temple d’ApoHon
Delphique, qui étoit honoré fous ce nomen plufieurs lieux, tout de mé.
me que Jupiter Olympien & Diane dEphielé On* 0. n le temple
d'Apollon de Troade {ur le revers d'une medaille , OÙ ce dieu eft reprélenté
tendanrdonarc; Un $ autre temple d'Apollon de la même ville , repréfente
àl'entrée un trépied entortillé d'un ferpenc. Nous trouvons la £ gure d'un au-
tre temple d'Apollon tel quil étoit à Philadelphie, dans une medaille fra pée
par ceux de cette ville à Marc Aurele :on n'en voit que le portique à fix
colonnes. :
III. Rome avoit auffi plufieurs temples d'Apollon. Celui du mont Palatin
furpafloit les autres en beauté & en magnificence. Augulte l'avoit bâri aupres
de fon palais , les marbres ΠῪ étoient pas épargnez : il y avoit un trêS—grand
nombre de ftatues , tant fimples qu équeftres , toutes de la main des plus εχ.
cellens maitres. Ces ftatues étoient principalement au portique , où l'on
voioit celles de Danaüs & de fes filles ; & en un lieu découvert (/4b dio ) celles
des fils d'Ezifte. Sur le frontifpice étoit le char doré du foleil . les portes étoient
d'yvoire , toutes ornées de figures : elles repréfentoient la défaite des Gaulois
qui avoient pillé le temple de Delphes, & d'autres hiftoires qui regardoient
Apollon. On l'y voioit lui-méme aiant fa mere d'un côté, & (à fœur de l'autre:
il y avoit outre le portique une bibliotheque Greque & une autre Latine, ou
peutêtre la même compolée de livres de l'une & de l’autre langue , & princi-
palement de poëtes & de juriíconfültes. La ftatue d'Apollon de marbre étoic
dum interim cervi tranquilli timà‘cque vacui herbam — le erat Philadelphiæ , qui nummus Marci Aurelii in
detondent. Jam dixi » pergit Ælianus, mufcas ab eadem urbe culus fuerat : folum frontifpicium fex
Olympicis feftis {ponte recedere , Alpheumque tra- columnarum comparet.
jicere , cum mulieribus , quæ etiam in altera fluminis IIIl. Romæ templa multa erant Apollini dicata :
ora manent. Aliud obfervandum eft » hempe Leucade quod in monte Palatino ftructum fuerat , cætera om-
altifmum effe promontorium , in cujus vertice fitum — nia per urbem fuperabat decore atque magnificentia :
Apollinis templum Actium nominatur; ubi imminen- Auguftus ipfum prope zdes fuas ftruxerat , marmora -
te die fefto quo in Apollinis honorem faltant & tri- Undique in opus admota cernebantur : ibi quamplu-
pudiant , bovem feu taurum immolare folent mufcis, rimæ. ftatux cum pedeftres, tum equeftres, quæ manu
illæ fanguini vitimæ hærent donec fatiatæ alio avo- peritiflimorum artificum omnes factz. Hæ ftatuæ in
lent : at mufcæ Pifatium five Olympicorum Íponte porticu præcipue vifebantur , ibi ftatuæ Danai filia-
Ua recedunt,reverentiam numini habitam ceu fignifi- rumque ipfius ; & fub dio aliæ filiorum Ægifti In
Cantes. Romæ quoque templum erat , de quo fub hæc frontifpicio currus folis auratus : portæ eburnez erant
oquemur , quo nec cancs nec mufcæ unquam ingre- figuris exornatæ , exprimebantque Gallos poft di-
diebantur. Mafliliz , inquit Strabo , vilebatar tem- reptum Delphicum templum czfíos , aliafque hifto-
plum Apollinis Delphici, qui hoc cognomine coleba- — rias ad Apollinem pertinentes. Apollo ipfe t‘eïræ-
tur multis in locis,°quemadmodum & Jupiter Olym- fentabatur cum matre ab uno , & forore ab alio late-
pius Dianaclue Ephefia. Templum Apollinis Troa- re. Præter porticum bibliotheca ibidem erat græca ,
denfe * conipicitur in nummo » Ubi Apollo tenfo ar- alteraque latina , aut forte cadem ex libris utriufque
Cu comparet. Aliud ejufdem urbis templum * in in- linguæ compofita, quilibri Poetarum maxime & jJus .
gteffu exhibet tripodem ferpente circumvolutum. In rif peritorum erant. Statua Apollinis marmorea peri-
&ummo item aliud A pollinis templum exhibetur, qua- tiflimi erat artificis ; lyram pulfans Vifebat_ur : ad quas
Tom, 11 K ij
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on immole un bœuf ou un taurcau aux mouches : elles sattachent au fan g de
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III. Rome avoit auffi plufieurs temples d'Apollon. Celui du mont Palatin
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Apollon. On l'y voioit lui-méme aiant fa mere d'un côté, & (à fœur de l'autre:
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