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Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Band 1,2): Les dieux des Grecs & des Romains — Paris, 1722

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https://doi.org/10.11588/diglit.884#0300
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35°

LIVRE 111-
Qui comprend les dons & les grâces du ciel., les dieux mauvais &lCs
vices déifiez, &£ les Vertus mises au nombre des dieux.

CHAPITRE PREMIER.
I. L'Efftrance honorée far les Grecs & fur les Romains comme une déejjè. II. Dissermà
■ images del'EJferancc. III. L'Eternité déejje , & [es images.
I. "W Es profanes qui déifioient tout jusqu'aux choses les plus me'prisables
jn'avoient garde de manquer à déifieries grâces & les faveurs du ciel
tant'celles qui étoient encore à obtenir, que celles qui étoient déjà obtenues.
L'Esperance même e'toit regardée comme une divinité'. Les Grecs l'appelloient
sélon Tbeognis, la déesse Elfis, qui veut dire l'Esperance. Elle avoit un tem-
ple à Rome auO marché aux herbes ; elle en avoit encore un autre dans la
septiéme région de la ville. Le premier fut frappé delà foudre, ditTite-Live,
& fut encore ruiné depuis par un incendie.
Pr. IL Nous trouvons la figure de la déesse Eiperance dans les anciens monu-
CCIV. mens, Se fort souvent sur les médailles. La première ' image que nous don-
i nons est tirée d'un bas relief, où l'Esperance a grand rapport avec Cerés. On
la prendroit en esfet pour cette déesse , si l'inseription qui est au bas ne faisoit
foi que c'est l'Esperance. M. Aur. Pacorus ^Edituus, ou Sacristain de la Vt-
nus des Jardins Salluitiens, averti en songe, dit-il, érigea à ses dépens un au-
tel à l'Esperance. La déesse est ici couronnée de sseurs., & tient de la main
gauche des pavots Se des épis comme Cerés. Elle s'appuie de la droite sur une
■ colonne, & a devant elle une ruche, du haut'de laquelle s'élèvent des epis &
des sseurs. La ruche a rapport à l'esperance par les doux fruits qu'on espere en
LIBER IIL
Compleâcns dona nmneraque cdcjlia > rtemque res malas $ perweiofas,
atque vitia in numerum deormn relata ; Virtutcjqtie numinurn
loco habitas.
CAPUT P1UMUM. Primum illud fulmine taaLim.mquirTiwLivîmDec.
;. 1. ï. S: postea quoque incenao consunmiivt suie.
1- Spes a X}r&ch atque a Romanis qu-asi àea- II. Spcidca; iiguram in monument vcteriimrepc-
sulta. II. VarU Spci imannes. JII. JEter- «™<s * arque c;iam frcqueii.iiîimc in mimmis. Pn-
nitas dea , ejusauè sckc,»*t*. ™m fcbema'ex anajlypho prodïcubiSpc^magnii
I. TJRosani illi qui rcs omnesetiam vi:ioresdco- rcre habeictur 2 nili hVaiptio in imâ tabula pom
X rumlocoliabebam.noiimirumtidonisrmmeii- Spemcltedoccrc'.M.AurciiusPacorussdituusVcne'
•busque cœlestibusparernccmscrrem honorera,muneri- ris hortorum Sallustianorum/omnio mqnitus, de m
bus, inqua'ra, non imperraris modo, sed ettam iis quœ pétunia aram Spci crexir. Dea hic Abribus coronaiur.
véiimpetrandaessènt;vclrèsimpetrandàsrespicerent. manuqucimiiVapapaveralbicaïquctcnctcoaem"™
Qua rarione Spés ètia'rn ipsa numen iplis crar. Eam do quo solct Cercs. Dëxteram côlumnœ unponw».,»
Gra:ci, ut ait Tbeognisiu y/ôp, hocnonùneappella- antesehabet aiveare, c cujûs iiipicmaparte erurnJ? -
bemt, îwïs.id est Spes. Ejus R.omte remnlum eratin spica ssoresque.Alveaieapum adSpempotcstreters
foro oUrorku; & aliud etiam in sepeima urbis regione. quia hïnc dulcis admodum provenais Iperiuur. P°
 
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