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Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Band 5,2): Les funerailles, les lampes, les suplices etc.: Les funerailles des nations barbares, les lampes, les supplices etc — Paris, 1722

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https://doi.org/10.11588/diglit.892#0047
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ÎOi L'ANTIQUITÉ' EXPLIQUEE, tce. Lrv. II.

LIVRE IL
Les Lampes des Anciens.

'I:

CHAPITRE PREMIER.
une des lampes. I1. Trois fines de lampes. III. Images de plupeun
lampes.
' L n'esl guère de monumens anciens dont il nous reste une si grande
_ quantité que des lampes ; tous les cabinets de l'Europe en sont pleins, &
l'onen déterre tous les jours de nouvelles. L'usage en est des plus anciens, on
en convient :1a difficulté est sur cela comme sur toutes les autres choses,de
remonter jusqua l'origine. Quelques-uns en attribuent l'invention auxEgyp.
tiens : nous avons souvent dit combien peu de fond on doit faire sur cespas
sages d'auteurs quoiqu'anciens, lorsqu'ils parlent des premiers âges du mon-
de , qui ne leur étoient guère plus connus qu'à nous. La necessité des lampes
jointe à la facilité de l'invention me persuade qu'elles ne sont guère moins
anciennes que le monde.
II. Nous divisons les lampes en trois especes disférentes sélon les trois princi-
paux usages ausquels elles servoient ; en celles qu'on emploioit aux temples &
aux aefes de religion; nous avons parlé au sécond tome de la fête des lampes
tant chez les Egyptiens que chez les Athéniens. Une autre sorte de lampes c e-
toient celles qui servoient aux maisons,avec lesquelles nous comprenons celles
qu'on emploioit aux noces & aux festins. Il y avoit encore des lampes qu'on
mettoit aux sepulcres, & qu'on appelle lampes sepulcrales; c'est de celles-ci
que l'on trouve un plus grand nombre.Distinguer les unes des autres,&recon-
noitre à la figure celles qui servoient aux temples ,'& celles qui servoient aux
maisons ou aux tombeaux; cela n'est pas toujours aisé. 11 y a pourtant lieu de

LIBER II
De Lucernis Vcterum,

CAPUT PRIMUM.
I. Zucernanmi origo. II, Très luccnumtm spe-
cics, III. Imagines luccrnarum slurimarum.
ï- T)A u c A Vcterum monumenta frcqnentiora
JL occumint, quam lu ce ma; : liis refera sunt
omnia per Europam musjea , quocidiccnie alùcmagno
numéro etuuntut. Earum usus antiquimmus e(t,ne-
moque inventi hujusmodi vetuitarem negai j seil ad
ipsam originem pervenire hoc opuss hic labor î simi-
lisque in tetum pêne omnium originibus assequendiî
difficultasoccurric. Quidam inventas Luccrnas dicunt
abi£gyptiisj sed jam diximus non facile fidemha-
bendam setipeoribus ctsi amiquis, cum de primis
mtrodi œtacijnis agimt, quarum non mule* majorent

quam nos notitiam adepti étant. Luccrnarum nccellî»
tas cum inventi facilitatc conjuncta, cas in mundi
prîmoidtisrepertas elle iuader.
I I. Liicctnas rria in gencra distinguimus sectin*
dum très praxipuos usus, in cas videiiect qua: in rerii*
plis inque sacrorum religîonibus usurpabantur ; le*
cundo tomo de luccrnarum festo egîmuSj qnod cum
apud iEgyptios, tumapud Âthenienses celebrabatus.
Alise lucerns étant qux in œdibus adhibebancur ,
quibus etiani annumeramuS cas, quxïn nûptiisinque
convîviis usnrpari solebant ; luccrna? quoque in w-
pulcris ponebantut , quas ideo sepulcrales appejla*
mus : ha: vero longe major! numéro occurrunt. H»*
secundum proprium usùm diseernere ac dicere qu*-
nara in remplis, quœ ina:dibus, quae in scpuleris
sdhibit* fucrinx, id non facile sueriti Verisii»il~ «■
croire
 
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