Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Sie wurden auf eine Digitalisierung dieses Werks geleitet, die inzwischen überarbeitet wurde. Die aktuelle Version finden Sie hier.
Metadaten

Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Supplement 2): Le culte des Grecs, des Romains, des Egyptiens, et des Gaulois / Cultus graecorum, romanorum, aegyptiorum, atque gallorum — Paris, 1724 [Cicognara, 2493-12]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.894#0298
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LES DIEUX EGYPTIENS. I7î
Celui ci tient d'une main un oiseau, peut-être un cpervier} & de l’autre un
gobelet.
*V.Le Tableau qui suit,copie' d’après un bas relief qui cst proche les pyramides
d’Egypte, montre Osiris alsls sur une cliaiiè , avec un ornement de tète qui
lui cil alse's ordinaire. Il tient d’une main un foiiet comme ci-devant, & de
l’autre un insiniment semblable aces massuës tortues que nous voïons quel-
quefois entre les mains des Satyres, des Faunes & des Baccants. Devant lui
est un homme qui tend les mains vers Osiris, comme lui demandant quelque
chose. Je ne dis rien de la petite colonne sur laquelle est une espece de balai.
Derrière Osiris est Isïs debout, tenant d’une main une béquille, & de l’autre
un anneau avec la croix pendante, que nous voïons encore deux fois suspen-
duc à un globe reprèsenté au haut de l’image. Cette croix qui se trouvoit
parmi les lettres & les Hiéroglyphes des Egyptiens, causa une dispute entre
les Chrétiens & les Gentils, dit Socrate, 1. 9. Les Chrétiens soutenoient que
cette croix appartenoit à J e s u s - C h r i s t. Les Gentils prétendoient que
la Croix étoit commune à Je s u s-C h r i st & aux Gentils ; ce qui pouvoir
être vrai en un sens. La figure étoit la même : mais les Egyptiens la regar-
doient comme un caraétere hiéroglyphique & secret, emploie souventpour
signifier leurs mysteres profanes & monslrueux, & les Chrétiens l’honoroienc
comme l'inslrument de leur rédemption.

Pt.
après la
l i.

habet : hic vero tenet altera manu avem force ac-
cipitrem ; altera vero culullum. Hæc omnia haud
dubie mythologiam mutam referunt fabulasque
jnonstris similes.
V. Tabula ïèquens expressaex anaglypho prope
pyramides Ægyptiacas, Osirin monstrat in sella
ledentem , cum illo capitis ornamento, quod m
ejus imaginibus haud raro visicur. Altera manu ssa-
gellum ut ante , altera instrumentum tener simile
pedo, quod in manibus Satyrorum videre solemus ,
necnon Faunorum atque Bacchancium. Ance illum
stat vir manus versus Osirin expansas tenens sup-
plicantis more. De columna , cui imminet scopa,
non loquor. Pone Osirin est Isis stans, baculum

manu tenens, & altera manu circulum cum cruce
pendente , quam bis insuper videmus in supremd
imagine ex globo pendentem. Crux illa, quæ in
monumentis Ægyptiacis frequenter visitur, diseep-
tationis causa fuit inter Christianos & Gentiles ,
inquit Socrates 1. 9. Christianis crucem elle Christi
contendentibus , Gentilibus vero , & Christi &
suam esse dicentibus : id quod utique verum elici’
poterat aliqua laltem ratione. Ægyptii illam inter
characteres hieroglyphicos & arcanos suos cen-
sebant sæpe ad monstrosa illorum & profana
mysteria significanda adhibitam ; Çhristiani vero
ut. redemptionis sutc instrumentum colebant &
colunt.


Tome II.
 
Annotationen