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Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Supplement 2): Le culte des Grecs, des Romains, des Egyptiens, et des Gaulois / Cultus graecorum, romanorum, aegyptiorum, atque gallorum — Paris, 1724 [Cicognara, 2493-12]

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https://doi.org/10.11588/diglit.894#0167
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SUPPLEMENT DE L’ANT. EXPLIQ^Liv. V.


LIVRE V.
Fêtes , Vœux.
CHAPITRE L

Ce quon appelloit pulvinah
P' 7” Oici, sî je ne me trompe, le pulvinar àont ilestsouvenc parlé dans
,Lj vy les Auteurs, & dont on n’a pas encore bien découvert l’usage. Les
aPlcs a pulvinaria, sélon Servius Géorgie. 3.533. étoient des lits qu’on écen-
xxix. ^ojc jans jes tempies 01} iis étoient exposez à la vûe du peuple & de la foule,
lefàuli qui siemi in templis /upervenientibus plerifquÈ confuerunt. En certaines
fêtes on méttoit des statuès des dieux sur ces pulvinaria. Des iavans ont crû
■qu’on les couchoit comme dans des lits, & que les pulvinaria, leur relevoient
la tête comme des oreillers ; mais cette opinion a été solidement réfutée.
Acron sur Horace Od. 1.37.3. dit que c’étoitunemachine de bois, sur laquelle
les dieux étoient mis debout, pour qu'ils parulsent plus grands, tabulatum in
quo flabant numina 3 ut eminentiora viderentur. Un fait rapporté par Capitolin
dans la vie de Marc-Aurele chap. 4. prouve que les dieux se tenoient sur le
pulvinar debout, & non pas couchez. Tous les Saliens jettoient des cou-
ronnes sur le pulvinar où À toit le dieu Mars leur patron. Le jeune Marc-
Aurele qui étoit de l’ordre des Saliens, jetta ausïi la sienne • celles que jet-
teront ses confrères Saliens tombèrent de côté & d’autre, où le Lazard les
-porta, & celle de Marc-Aurele tomba sur la tête de Mars, .où elle se plaça
comme si on l’avoit- agencée avec la main. Ce qui n’auroit jamais pu se faire
si la stàtue avoic été couchée , cela fut regardé comme un/ presage qu’il
seroit un jour Empereur.
Il ne faut point douter que cette machine ne fût garnie pardessus d’une

LIBER V.
Fefia & Vota.

CAP UT PRIMUM.
I. Pulvinar quid effet.
I. 'C N, ni fallor, pulvinar , cujus sæpe mentio
C apud Scriptores , cujusque usus nondum
satis cognitus fuit. Pulvinaria , ut ait Servius in
3. Georgico» Virgilii v. 353. erant lestuli, cjul
ssernl in templis supervenientibus plerisqtteconsuerunt.
Quibusdam occurrentibus solennitatibus deorum
statuæ pulvinaribus imponebantur. Nec defuere
inter do&os qui putaverint statuas illas quasi in

leftis decubuisse , & pulvinaribus pro more caput
fuille sufFultum : verum isthæc opinio rejefta de-
pulsaque fuit. Acron in Horatii Od; 1. 1.7. y ajc
'fuisse tabulatum, in quo ssabant numina , ut emi'
nentiora viderentur. Ex'loco Capitolini in vita M.
Aurelii cap. 4. probatur deos in pulvinaribus ste-
ti sse, non decubuilTc. In Saliatu, inquit, omen ac-
cepit imperii. Coronas omnibus in pulvinar ex more
jacientibus, alla aliis locis haferunt ; bujus, vehfl
manu , capiti Martis aptata ess. Et illud ominis
loco fuit, fore ipsum aliquando Imperatorem.
Neque dubitandum est machinam hujusmodi,
 
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