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Welcker, Friedrich Gottlieb: Borée et Orithyie: amphore du musée du Prince de Canino
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.9422#0372
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XIII. BOREE ET ORITHYIE.
BORÉE ET ORITHYIE \
AMPHORE DU MUSÉE DU PRINCE DE CA.NINQ.
{Mon. y pl. xxii et xxm, et pl. h, 1839.)
La peinture du vase dont l'examen fera l'objet de cette dis-
sertation, a d'abord été connue par la description qu'en a
donnée M. de Witte dans celui de ses catalogues de vases qui
concerne la précieuse collection vendue aux enchères, à Pa-
ris, en 1837 (1). Voici en quels termes on y reconnaît l'excel-
lence du travail : « Ce magnifique vase, le plus beau de cette
« collection, tant sous le rapport du sujet que sous celui de
«■ l'art, offre une composition de huit figures de près d'un pied
« de haut, dessinées d'une manière grandiose. C'est un des
« plus beaux monuments sortis des fouilles de Canino. »
Ce vase se recommande, en effet, par un double mérite :
nous trouvons en lui une sorte de guide, qui nous aide à pé-
nétrer le sens propre d'une fable attique, transportée dans la
tragédie par Eschyle et Sophocle; ou, du moins, bien que le
(*) Traduit de l'allemand.
(1) Description d'une collection de Vases peints et Bronzes antiques provenant des
fouilles de l'Étrurie} Paris, 1837, p. 57, n°. 105. Suivant le catalogue italien et le
catalogue français, imprimés tous deux à Viterbe en 1838, ce vase ne faisait point
encore partie de l'ancienne collection du prince de Canino, dans laquelle M. Gerhard
(Voy. son Rapporto Folcente, dans les Ann. de l'Inst. arch., III, p. 152, not. 388)
indique deux fois, nos 630 et 641, l'enlèvement d'Orithyie. Il est au contraire cité
dans la Réserve étrusque, 120 pièces de choix, p. 10, n. 33, imprimée à Londres en
1838; et déjà en l'année 1835, au plus tard, il se trouvait à Londres, ainsi que j'en fus
alors informé par un de mes amis. La Réserve renferme un choix des vases trouvés en
Étrurie de 1829 à 1838.
XIII. BOREE ET ORITHYIE.
BORÉE ET ORITHYIE \
AMPHORE DU MUSÉE DU PRINCE DE CA.NINQ.
{Mon. y pl. xxii et xxm, et pl. h, 1839.)
La peinture du vase dont l'examen fera l'objet de cette dis-
sertation, a d'abord été connue par la description qu'en a
donnée M. de Witte dans celui de ses catalogues de vases qui
concerne la précieuse collection vendue aux enchères, à Pa-
ris, en 1837 (1). Voici en quels termes on y reconnaît l'excel-
lence du travail : « Ce magnifique vase, le plus beau de cette
« collection, tant sous le rapport du sujet que sous celui de
«■ l'art, offre une composition de huit figures de près d'un pied
« de haut, dessinées d'une manière grandiose. C'est un des
« plus beaux monuments sortis des fouilles de Canino. »
Ce vase se recommande, en effet, par un double mérite :
nous trouvons en lui une sorte de guide, qui nous aide à pé-
nétrer le sens propre d'une fable attique, transportée dans la
tragédie par Eschyle et Sophocle; ou, du moins, bien que le
(*) Traduit de l'allemand.
(1) Description d'une collection de Vases peints et Bronzes antiques provenant des
fouilles de l'Étrurie} Paris, 1837, p. 57, n°. 105. Suivant le catalogue italien et le
catalogue français, imprimés tous deux à Viterbe en 1838, ce vase ne faisait point
encore partie de l'ancienne collection du prince de Canino, dans laquelle M. Gerhard
(Voy. son Rapporto Folcente, dans les Ann. de l'Inst. arch., III, p. 152, not. 388)
indique deux fois, nos 630 et 641, l'enlèvement d'Orithyie. Il est au contraire cité
dans la Réserve étrusque, 120 pièces de choix, p. 10, n. 33, imprimée à Londres en
1838; et déjà en l'année 1835, au plus tard, il se trouvait à Londres, ainsi que j'en fus
alors informé par un de mes amis. La Réserve renferme un choix des vases trouvés en
Étrurie de 1829 à 1838.