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Genčeva, Evgenija: Le premier camp militaire à Novae
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.41865#0023
Evgenija Genćeva
Sofia
LE PREMIER CAMP MILITAIRE A NOYAE
Dans le present expose, je voudrais synthetiser les principales conclusions
tirees de Petiide a fond des vestiges et des materiaux, temoins de la premiere
periode de l’existence du camp militaire a Novae.
Un camp militaire a 1’origine, la cite n’a pas change de caractere jusqu’a la
Basse Antiąuite pour obtenir alors le statut d’une ville et devenir un eveche. Son
histoire est marąuee de vicissitudes et de siecles entiers de paix relative, mais il
apparait que le plus dynamique et abondant en evenements est le Ier s. Bień que
cette periode pose plusieurs problemes controverses, les resultats des fouilles
archeologiques permettent cependant de faire le tableau de la vie et des travaux
publics a Novae.
Le stationnement de la VIIIе legion d’Augustę dans la Peninsule Balkanique,
sa participation a la repression de la revolte des Thraces dans les annees 45-46
et des mutineries sur la cóte nord-pontique se trouvent confirmes par les
informations des sources ecrites. Sur le fond de ces evenements, il parait logique
que des unites de la legion se retirent de la Dalmatie а Г est. De surcroTt, l’annexion
de la Thrace par FEmpire romain et la liquidation du royaume client local, situe
au nord de la Stara pianina, finissent par priver de protection les territoires au
sud du cours inferieur du Danube. Ces circonstances exigent Forganisation d’un
systeme defensif puissant dans le secteur.
Du point de vue tactique, le choix de Femplacement du camp militaire
permanent est excellent. D’une part, la haute rive du Danube est naturellement
protegee et, d’autre part, la legion assume la defense de Fendroit le plus etroit
du fleuve, prefere pendant tous les siecles pour son passage.
Le terrain designe est relativement piat et entoure de ravins et de collines. II
satisfait a toutes les exigences qu’indiquent les auteurs antiques en pareille
occurrence, notamment des ressources en bois et en eau douce et des vivres fournis
par la population locale [Vegetius, Epitoma rei militaris I, 22]. Les fouilles
temoignent que le lieu du futur camp est inhabite. II n’y a pas de doute que dans
Sofia
LE PREMIER CAMP MILITAIRE A NOYAE
Dans le present expose, je voudrais synthetiser les principales conclusions
tirees de Petiide a fond des vestiges et des materiaux, temoins de la premiere
periode de l’existence du camp militaire a Novae.
Un camp militaire a 1’origine, la cite n’a pas change de caractere jusqu’a la
Basse Antiąuite pour obtenir alors le statut d’une ville et devenir un eveche. Son
histoire est marąuee de vicissitudes et de siecles entiers de paix relative, mais il
apparait que le plus dynamique et abondant en evenements est le Ier s. Bień que
cette periode pose plusieurs problemes controverses, les resultats des fouilles
archeologiques permettent cependant de faire le tableau de la vie et des travaux
publics a Novae.
Le stationnement de la VIIIе legion d’Augustę dans la Peninsule Balkanique,
sa participation a la repression de la revolte des Thraces dans les annees 45-46
et des mutineries sur la cóte nord-pontique se trouvent confirmes par les
informations des sources ecrites. Sur le fond de ces evenements, il parait logique
que des unites de la legion se retirent de la Dalmatie а Г est. De surcroTt, l’annexion
de la Thrace par FEmpire romain et la liquidation du royaume client local, situe
au nord de la Stara pianina, finissent par priver de protection les territoires au
sud du cours inferieur du Danube. Ces circonstances exigent Forganisation d’un
systeme defensif puissant dans le secteur.
Du point de vue tactique, le choix de Femplacement du camp militaire
permanent est excellent. D’une part, la haute rive du Danube est naturellement
protegee et, d’autre part, la legion assume la defense de Fendroit le plus etroit
du fleuve, prefere pendant tous les siecles pour son passage.
Le terrain designe est relativement piat et entoure de ravins et de collines. II
satisfait a toutes les exigences qu’indiquent les auteurs antiques en pareille
occurrence, notamment des ressources en bois et en eau douce et des vivres fournis
par la population locale [Vegetius, Epitoma rei militaris I, 22]. Les fouilles
temoignent que le lieu du futur camp est inhabite. II n’y a pas de doute que dans