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CAMP DE DIOCLÉTIEN
ainsi que ceux entre le dallage et le stylobate. À remarquer que la qualité de ce ciment
est très caractéristique pour les constructions dans les tombeaux palmyréniens. Il
est composé, outre la chaux et le sable, de cendre qui lui donne la couleur gris foncé.
Comme la largeur du stylobate est de 14™,30, le dallage occupe un carré plus petit
de 3m,07 et plus bas de 0™,08—0m,15 que le stylobate. La surface du sol du Tétrapyle
est assez irrégulière. Entre les angles et le centre, il y a une différence de 0m,12 en-
viron.
Dans le sol du Tétrapyle on reconnaît deux conduites d’eau, à savoir: un canal
souterrain et une conduite d’eau creusée dans les dallages.
Le canal souterrain passe sous la surface du dallage entre les colonnes C et F
(fig. 11). On le reconnaît grâce aux trois ouvertures, dont deux sont formées par
de simples plaques de pierre de même qualité que le dallage, la troisième, celle près
de la colonne C— par une plaque ornée d’une rosette ajourée (fig. 12). Ce canal
de 0™,23 de largeur et de 0m,23 de profondeur est recouvert par des dalles qui ont
0m,17 environ d’épaisseur. Des deux côtés il est construit de deux assises de pierre
calcaire blanc, tendre, taillé.
L’autre type de conduite d’eau est simplement creusée dans le dallage, sa largeur
est de 0™,17, sa profondeur varie entre 0™,05 -0™,07 (fig. 13). Un canal creusé le
long de la façade Nord-Est, environ à la hauteur des colonnes B et 7, servait à con-
duire l’eau de l’angle Nord du Tétrapyle vers le canal souterrain par l’ouverture la
plus proche de la colonne F. Un autre, du même type, était creusé le long de la
façade Nord-Ouest. Il était aménagé aussi dans le stylobate et reconduisait l’eau
à l’extérieur du Tétrapyle entre l’angle Ouest et la colonne D. Un canal aménagé
dans le bloc remployé qui se trouve devant la façade Sud-Ouest du Tétrapyle (fig. 14)
pouvait être en correspondance avec le canal d’écoulement décrit plus haut. La
petite vasque avec un trou d’écoulement, trouvée dans cet endroit, pouvait être
aussi en correspondance avec ce système de conduites d’eau6.
Contrairement au stylobate, les quatre angles du Tétrapyle ainsi que les piédestaux
des colonnes, sont construits en gros blocs non remployés. Les blocs sont taillés
dans le même calcaire blanc dur que ceux de la Porte Prétorienne et les joints entre
les blocs de ces deux monuments se ressemblent beaucoup (fig. 15, 16). Ils sont
remplis en partie de petites pierres et de «tourab». Dans certains endroits, comme
par exemple dans les angles Nord et Est du Tétrapyle, on peut reconnaître des
traces de ciment rose de très mauvaise qualité (fig. 17).
Des angles, seules les deux premières assises se sont conservées, celles qui for-
maient le piédestal et la base du pilier angulaire; la première assise est composée
de quatre blocs: deux horizontaux de longueur respective lm,55—2m,13 se joignent
dans les angles, les deux plus petits, larges de lm,24, sont adossés de chaque côté
6 D’autres éléments de conduite d’eau trouvés près du Tétrapyle, peuvent appartenir aussi bien à l’é-
poque byzantine.
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ainsi que ceux entre le dallage et le stylobate. À remarquer que la qualité de ce ciment
est très caractéristique pour les constructions dans les tombeaux palmyréniens. Il
est composé, outre la chaux et le sable, de cendre qui lui donne la couleur gris foncé.
Comme la largeur du stylobate est de 14™,30, le dallage occupe un carré plus petit
de 3m,07 et plus bas de 0™,08—0m,15 que le stylobate. La surface du sol du Tétrapyle
est assez irrégulière. Entre les angles et le centre, il y a une différence de 0m,12 en-
viron.
Dans le sol du Tétrapyle on reconnaît deux conduites d’eau, à savoir: un canal
souterrain et une conduite d’eau creusée dans les dallages.
Le canal souterrain passe sous la surface du dallage entre les colonnes C et F
(fig. 11). On le reconnaît grâce aux trois ouvertures, dont deux sont formées par
de simples plaques de pierre de même qualité que le dallage, la troisième, celle près
de la colonne C— par une plaque ornée d’une rosette ajourée (fig. 12). Ce canal
de 0™,23 de largeur et de 0m,23 de profondeur est recouvert par des dalles qui ont
0m,17 environ d’épaisseur. Des deux côtés il est construit de deux assises de pierre
calcaire blanc, tendre, taillé.
L’autre type de conduite d’eau est simplement creusée dans le dallage, sa largeur
est de 0™,17, sa profondeur varie entre 0™,05 -0™,07 (fig. 13). Un canal creusé le
long de la façade Nord-Est, environ à la hauteur des colonnes B et 7, servait à con-
duire l’eau de l’angle Nord du Tétrapyle vers le canal souterrain par l’ouverture la
plus proche de la colonne F. Un autre, du même type, était creusé le long de la
façade Nord-Ouest. Il était aménagé aussi dans le stylobate et reconduisait l’eau
à l’extérieur du Tétrapyle entre l’angle Ouest et la colonne D. Un canal aménagé
dans le bloc remployé qui se trouve devant la façade Sud-Ouest du Tétrapyle (fig. 14)
pouvait être en correspondance avec le canal d’écoulement décrit plus haut. La
petite vasque avec un trou d’écoulement, trouvée dans cet endroit, pouvait être
aussi en correspondance avec ce système de conduites d’eau6.
Contrairement au stylobate, les quatre angles du Tétrapyle ainsi que les piédestaux
des colonnes, sont construits en gros blocs non remployés. Les blocs sont taillés
dans le même calcaire blanc dur que ceux de la Porte Prétorienne et les joints entre
les blocs de ces deux monuments se ressemblent beaucoup (fig. 15, 16). Ils sont
remplis en partie de petites pierres et de «tourab». Dans certains endroits, comme
par exemple dans les angles Nord et Est du Tétrapyle, on peut reconnaître des
traces de ciment rose de très mauvaise qualité (fig. 17).
Des angles, seules les deux premières assises se sont conservées, celles qui for-
maient le piédestal et la base du pilier angulaire; la première assise est composée
de quatre blocs: deux horizontaux de longueur respective lm,55—2m,13 se joignent
dans les angles, les deux plus petits, larges de lm,24, sont adossés de chaque côté
6 D’autres éléments de conduite d’eau trouvés près du Tétrapyle, peuvent appartenir aussi bien à l’é-
poque byzantine.