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https://doi.org/10.11588/diglit.27704#0130
126
CATALOGUE
140. Fragment B du naos. N° cat. 4. Calcaire. I II siècle de n. è.
Il n’y a pas de doute_ que ces deux morceaux aient appartenu au même naos puis-
que leur intérieur est travaillé de la même façon et possède le même détail de creux
que la partie supérieure du naos. Quant à l’interprétation iconographique des motifs
représentés sur le naiskos, un examen — même très hâtif — ne laisse aucun doute
quant à la signification des motifs du décor. Nous sommes sans doute en présence
d’un naiskos consacré au dieu Zeus — Bélos à qui appartient le symbole d’aigle,
ou bien à Hélios22. La représentation de l’aigle, d’habitude à côté du dieu solaire
est très caractéristique pour Palmyre. On pourrait rapprocher cet aigle à celui
d’un relief palmyrénien dans le dépôt du Louvre, publié par H. Seyrig23 24. Ce
relief ornait une base à degrés. Un aigle analogue, tenant dans les serres une palme
était représenté sur le linteau d’un temple de Rahlé21 flanqué, lui aussi, de repré-
sentations d’astres. On serait tenté aussi de voir dans deux disques différemment
formés sur les deux côtés du naiskos les symboles du soleil et de la lune entourés
d’astres. «
Le motif du rinceau de vigne appartient aux ornements caractéristiques de la
Syrie antique. Nous retrouvons le même décor dans plusieurs éléments d’architec-
ture à Palmyre même, cf. par exemple un fragment du décor architectural du début
22 Cf. Seyrig, Antiquités Syriennes, Syria XIV (1933), p. 255.
23 Syria XXII (1941), pi. III.
24 Seyrig, op. cit., p. 256, fig. 3.
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140. Fragment B du naos. N° cat. 4. Calcaire. I II siècle de n. è.
Il n’y a pas de doute_ que ces deux morceaux aient appartenu au même naos puis-
que leur intérieur est travaillé de la même façon et possède le même détail de creux
que la partie supérieure du naos. Quant à l’interprétation iconographique des motifs
représentés sur le naiskos, un examen — même très hâtif — ne laisse aucun doute
quant à la signification des motifs du décor. Nous sommes sans doute en présence
d’un naiskos consacré au dieu Zeus — Bélos à qui appartient le symbole d’aigle,
ou bien à Hélios22. La représentation de l’aigle, d’habitude à côté du dieu solaire
est très caractéristique pour Palmyre. On pourrait rapprocher cet aigle à celui
d’un relief palmyrénien dans le dépôt du Louvre, publié par H. Seyrig23 24. Ce
relief ornait une base à degrés. Un aigle analogue, tenant dans les serres une palme
était représenté sur le linteau d’un temple de Rahlé21 flanqué, lui aussi, de repré-
sentations d’astres. On serait tenté aussi de voir dans deux disques différemment
formés sur les deux côtés du naiskos les symboles du soleil et de la lune entourés
d’astres. «
Le motif du rinceau de vigne appartient aux ornements caractéristiques de la
Syrie antique. Nous retrouvons le même décor dans plusieurs éléments d’architec-
ture à Palmyre même, cf. par exemple un fragment du décor architectural du début
22 Cf. Seyrig, Antiquités Syriennes, Syria XIV (1933), p. 255.
23 Syria XXII (1941), pi. III.
24 Seyrig, op. cit., p. 256, fig. 3.