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LE « TEMPLE DES ENSEIGNES »
Cette porte avait deux vantaux : les crapaudines et le trou de fermeture, dans la partie basse,
intérieure, du seuil, démarquent leur ajustement sur une largeur de 3,21 m. Les portes latérales
à un seul vantail, fixé près du piédroit extérieur, s’ouvraient également vers l’intérieur de la
chapelle. De front, le passage central avait 2,83 m de large, les passages latéraux 1,14 m chacun.
Par devant, deux socles indépendants étaient placés de chaque côté de la porte centrale, sur
le dallage de la grande salle ; leur moulure consiste en une plinthe de 0,25 m de haut, surmontée
d’un quart-de-rond, d’un talon et d’un cavet, et se continue par le départ du corps vertical lisse.
Le socle de gauche mesure 0,90 sur 0,80 m à la base, et conserve 0,80 m de sa hauteur; celui
de droite a 0,90 sur 0,72 m à la base et garde encore 1,40 m de hauteur. Il est permis de supposer
que les socles supportaient des effigies d’empereurs.
L’appareil de la façade de la chapelle est moins bien conservé que celui du portail et, appa-
remment, il était beaucoup moins riche. La pièce maîtresse, parmi les éléments récupérés, est
le linteau inscrit portant l’inscription de fondation du « Camp de Dioclétien » (pl. XXVIII,57) 3S.
Il couronnait la porte centrale de la chapelle et correspond, en largeur, à la partie exhaussée
du seuil. La moulure consiste en trois fasces architravées avec baguettes, qui font retour sur
les piédroits, et en une corniche composée d’une baguette, d’une doucine, d’un filet, d’un quart-
-de-rond, cavet et listel ; sur les côtés passant à la verticale, ces moulures sont remplacées par
des plans inclinés. Les piédroits de la porte étaient formés de deux longs blocs retrouvés à côté,
avec l’entaille correspondant au vantail conservée sur l’un d’eux. Le décor, trois fasces avec
baguettes, un cavet, un quart-de-rond, un cavet et un listel, ne répond pas exactement à celui
du linteau dont la moulure verticale n’est d’ailleurs pas travaillée. Cependant, il n’y a pas d’autre
emplacement possible, et la particularité signalée se répète sur l’encadrement intérieur du portail
de l’édifice.
Aucun élément des entrées latérales n’a été répéré, sauf peut-être deux piédroits correspon-
dant au passage nord. Au-dessus de ces portes, il y avait deux niches analogues à celles du por-
tail, qui délimitaient les baies de 0,80 m de large. Les deux frontons sont sculptés, chacun au
devant d’un large bloc de taille ; leur décor est presque identique : sur les chapiteaux, un rang
d’oves, denticules, modillons alternant avec rosettes, un autre rang d’oves ; la corniche reprend
les mêmes moulures, surmontées cette fois d’une cimaise à godrons ; les soffites sont frustes.
Le décor correspondait donc, en plus sobre, à celui du portail. Il faut probablement y ajouter
deux consoles, qui diffèrent pourtant l’une de l’autre. Il s’agit évidemment d’éléments remployés,
peut-être comme simples blocs de construction, mais leur position symétrique dans les décom-
bres, de part et d’autre de la façade, nous fait hésiter.
1. Linteau de la porte centrale :
TE 300, h. 0,87 m, long, conservée 3,22 m (brisé à gauche), ép. 0,77 m (Palmyre V, p.
170, fig. 212, notre pl. XXVIII,57).
2. Piédroit de la porte centrale :
TE 296, h. 3,64 m, larg. 0,56 m, prof. 0,93 m (Palmyre V, p. 169, fig. 210).
3. Piédroits du passage nord (?) :
TE 284, 285.
4. Niches latérales :
TE 281, socle de la niche de droite, h. 0,25 m, long. 1,46 m, prof. 1 m ; moulure architravée
avec deux avancées (Palmyre V, p. 174, fig. 220);
TE 301, fronton de gauche, h. 0,66 m, larg. 1,67 m, prof. 0,83 m (Palmyre V, p. 153, fig. 171) ;
TE 294, fronton de droite, h. 0,77 m, larg. 2,06 m, prof. 0,77 m (Palmyre V, p. 153, fig. 172) ;
38 Cf. ci-dessus, p. 10, n. 1.
LE « TEMPLE DES ENSEIGNES »
Cette porte avait deux vantaux : les crapaudines et le trou de fermeture, dans la partie basse,
intérieure, du seuil, démarquent leur ajustement sur une largeur de 3,21 m. Les portes latérales
à un seul vantail, fixé près du piédroit extérieur, s’ouvraient également vers l’intérieur de la
chapelle. De front, le passage central avait 2,83 m de large, les passages latéraux 1,14 m chacun.
Par devant, deux socles indépendants étaient placés de chaque côté de la porte centrale, sur
le dallage de la grande salle ; leur moulure consiste en une plinthe de 0,25 m de haut, surmontée
d’un quart-de-rond, d’un talon et d’un cavet, et se continue par le départ du corps vertical lisse.
Le socle de gauche mesure 0,90 sur 0,80 m à la base, et conserve 0,80 m de sa hauteur; celui
de droite a 0,90 sur 0,72 m à la base et garde encore 1,40 m de hauteur. Il est permis de supposer
que les socles supportaient des effigies d’empereurs.
L’appareil de la façade de la chapelle est moins bien conservé que celui du portail et, appa-
remment, il était beaucoup moins riche. La pièce maîtresse, parmi les éléments récupérés, est
le linteau inscrit portant l’inscription de fondation du « Camp de Dioclétien » (pl. XXVIII,57) 3S.
Il couronnait la porte centrale de la chapelle et correspond, en largeur, à la partie exhaussée
du seuil. La moulure consiste en trois fasces architravées avec baguettes, qui font retour sur
les piédroits, et en une corniche composée d’une baguette, d’une doucine, d’un filet, d’un quart-
-de-rond, cavet et listel ; sur les côtés passant à la verticale, ces moulures sont remplacées par
des plans inclinés. Les piédroits de la porte étaient formés de deux longs blocs retrouvés à côté,
avec l’entaille correspondant au vantail conservée sur l’un d’eux. Le décor, trois fasces avec
baguettes, un cavet, un quart-de-rond, un cavet et un listel, ne répond pas exactement à celui
du linteau dont la moulure verticale n’est d’ailleurs pas travaillée. Cependant, il n’y a pas d’autre
emplacement possible, et la particularité signalée se répète sur l’encadrement intérieur du portail
de l’édifice.
Aucun élément des entrées latérales n’a été répéré, sauf peut-être deux piédroits correspon-
dant au passage nord. Au-dessus de ces portes, il y avait deux niches analogues à celles du por-
tail, qui délimitaient les baies de 0,80 m de large. Les deux frontons sont sculptés, chacun au
devant d’un large bloc de taille ; leur décor est presque identique : sur les chapiteaux, un rang
d’oves, denticules, modillons alternant avec rosettes, un autre rang d’oves ; la corniche reprend
les mêmes moulures, surmontées cette fois d’une cimaise à godrons ; les soffites sont frustes.
Le décor correspondait donc, en plus sobre, à celui du portail. Il faut probablement y ajouter
deux consoles, qui diffèrent pourtant l’une de l’autre. Il s’agit évidemment d’éléments remployés,
peut-être comme simples blocs de construction, mais leur position symétrique dans les décom-
bres, de part et d’autre de la façade, nous fait hésiter.
1. Linteau de la porte centrale :
TE 300, h. 0,87 m, long, conservée 3,22 m (brisé à gauche), ép. 0,77 m (Palmyre V, p.
170, fig. 212, notre pl. XXVIII,57).
2. Piédroit de la porte centrale :
TE 296, h. 3,64 m, larg. 0,56 m, prof. 0,93 m (Palmyre V, p. 169, fig. 210).
3. Piédroits du passage nord (?) :
TE 284, 285.
4. Niches latérales :
TE 281, socle de la niche de droite, h. 0,25 m, long. 1,46 m, prof. 1 m ; moulure architravée
avec deux avancées (Palmyre V, p. 174, fig. 220);
TE 301, fronton de gauche, h. 0,66 m, larg. 1,67 m, prof. 0,83 m (Palmyre V, p. 153, fig. 171) ;
TE 294, fronton de droite, h. 0,77 m, larg. 2,06 m, prof. 0,77 m (Palmyre V, p. 153, fig. 172) ;
38 Cf. ci-dessus, p. 10, n. 1.