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https://doi.org/10.11588/diglit.23492#0278
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Nicolas Beatrizctto et autres de l'école romaine.
Nous pouvons ranger les artistes nommés jusqu'ici sous la dé-
signation commune de l'École parisienne, sur laquelle nous aurons
à donner plus tard des détails plus précis. Mais une autre division
d'artistes français contemporains appartient par leur éducation artistique à
l'École romaine puisqu'ils firent leurs premières études à Rome
et qu'ils suivirent la direction imprimée à l'art par Marc Antoine. Le
plus ancien de ces graveurs est Nicolas Beatrizetto ou plutôt
Beautrizet, né vers 1507 ou 1520 à Thionville en Lorraine, mais qui fit
de l'Italie sa seconde patrie de manière à devoir être compris parmi les
graveurs italiens. On peut en dire autant d'un autre graveur lorrain
moins renommé, Nicole délia Casa, dont le nom français était pro-
bablement celui de Desmaisons.
Le peintre Jacques Prévost, qu'on croit né à Gray dans les
premières années du XVIe. siècle, demeura longtems en Italie et ce fut
à Rome qu'il grava à l'eau forte ces morceaux d'architecture qui portent
les dates de 1535 à 1538. Il copia quelques estampes de Marc Antoine
et de son école, d'après lesquelles il forma sa manière de graver.
Bartsch, qui ignorait son nom, le place parmi les maîtres italiens à mo-
nogrammes inconnus, dans son vol. XVe. p. 496. Robert Dumesnil
décrit 19 de ses eaux-fortes.
On range souvent parmi ces maîtres italiens René Roy vin
d'Angres en Anjou qui, né en 1530, se rendit de bonne heure à Rome et
signa la plupart de ses gravures de son prénom Renatus ou simplement
du monogramme et il s'ensuit qu'il est généralement connu sous
son prénom seul. Les dates de ses gravures s'étendent de 1558 à
1580. On croit qu'il mourut en 1598. Cependant il n'a pas dû demeu-
rer constamment dans cette ville, mais parait avoir exercé son art encore
en France puisqu'il n'a pas seulement gravé au burin plusieurs por-
traits du roi Henri II, mais aussi ceux de quelques poètes français,
ainsi que des plus célèbres reformateurs en Allemagne de son époque,
ce qui n'aurait pu avoir lieu s'il avait vécu constamment en Italie.
Nous devons enfin faire mention du peintre Jacques Stella de
Lyon qui exécuta à Rome cinq gravures à l'eau forte et plusieurs clairs-
obscurs sur bois. Il mourut dans cette ville, en 1657, à l'âge de 61 ans.
d'après Janet décrite comme suit: „Un docteur, un paysan et une femme, demi-
figures, entourées de plusieurs autres. Inscription: La Farce des Gueux ......
la messe. Jenet inv. Honnenwoyt exe. gr. in-4°. Dans le genre de Breughel."
Nous trouvons dans l'ouvrage déjà cité du Comte de Laborde des notices
«xactes sur les anciens peintres français.
Nicolas Beatrizctto et autres de l'école romaine.
Nous pouvons ranger les artistes nommés jusqu'ici sous la dé-
signation commune de l'École parisienne, sur laquelle nous aurons
à donner plus tard des détails plus précis. Mais une autre division
d'artistes français contemporains appartient par leur éducation artistique à
l'École romaine puisqu'ils firent leurs premières études à Rome
et qu'ils suivirent la direction imprimée à l'art par Marc Antoine. Le
plus ancien de ces graveurs est Nicolas Beatrizetto ou plutôt
Beautrizet, né vers 1507 ou 1520 à Thionville en Lorraine, mais qui fit
de l'Italie sa seconde patrie de manière à devoir être compris parmi les
graveurs italiens. On peut en dire autant d'un autre graveur lorrain
moins renommé, Nicole délia Casa, dont le nom français était pro-
bablement celui de Desmaisons.
Le peintre Jacques Prévost, qu'on croit né à Gray dans les
premières années du XVIe. siècle, demeura longtems en Italie et ce fut
à Rome qu'il grava à l'eau forte ces morceaux d'architecture qui portent
les dates de 1535 à 1538. Il copia quelques estampes de Marc Antoine
et de son école, d'après lesquelles il forma sa manière de graver.
Bartsch, qui ignorait son nom, le place parmi les maîtres italiens à mo-
nogrammes inconnus, dans son vol. XVe. p. 496. Robert Dumesnil
décrit 19 de ses eaux-fortes.
On range souvent parmi ces maîtres italiens René Roy vin
d'Angres en Anjou qui, né en 1530, se rendit de bonne heure à Rome et
signa la plupart de ses gravures de son prénom Renatus ou simplement
du monogramme et il s'ensuit qu'il est généralement connu sous
son prénom seul. Les dates de ses gravures s'étendent de 1558 à
1580. On croit qu'il mourut en 1598. Cependant il n'a pas dû demeu-
rer constamment dans cette ville, mais parait avoir exercé son art encore
en France puisqu'il n'a pas seulement gravé au burin plusieurs por-
traits du roi Henri II, mais aussi ceux de quelques poètes français,
ainsi que des plus célèbres reformateurs en Allemagne de son époque,
ce qui n'aurait pu avoir lieu s'il avait vécu constamment en Italie.
Nous devons enfin faire mention du peintre Jacques Stella de
Lyon qui exécuta à Rome cinq gravures à l'eau forte et plusieurs clairs-
obscurs sur bois. Il mourut dans cette ville, en 1657, à l'âge de 61 ans.
d'après Janet décrite comme suit: „Un docteur, un paysan et une femme, demi-
figures, entourées de plusieurs autres. Inscription: La Farce des Gueux ......
la messe. Jenet inv. Honnenwoyt exe. gr. in-4°. Dans le genre de Breughel."
Nous trouvons dans l'ouvrage déjà cité du Comte de Laborde des notices
«xactes sur les anciens peintres français.