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Il y a deux états de la gravure des offres d'Amour
(No. 93).

1er Et. Avant la retouche faite par une main inhabile.
Les belles épreuves de cet état se reconnaissent aux
montagnes du fond, dont la silhouette s'est altérée par
l'effet du tirage et offre dans les dernières épreuves
quelque solution de continuité.

2me Et. Les contours des personnes ont été recreusés.
Les montagnes du loin ont entièrement disparu et des
tâches d'oxydation se remarquent sur le fond à droite,
ainsi que sur la figure de l'homme. (Galichon.)
Ce sujet est quelquefois désigné sous le titre de Juda et
Thamar (?) ou sous 'celui de Berthold Tucher et Anne
Pfinzing de Nuremberg.

Il y a trois états de la gravure du Seigneur et la
Dame (No. 94).

1er Et. La gravure en est très-fine et dans le visage
de la Dame on ne trouve pas encore les hachures per-
pendiculaires, qui forment une demi-teinte entre le nez
et la joue.

2me. Et. Les épreuves en sont encore très-belles et
les hachures perpendiculaires entre le nez et la joue de
la dame y ont été ajoutées par le maître lui-même.
3me. Et. C'est celui qui a été retravaillé à l'eau forte,
et qu'on trouve le plus souvent.

M. E. Galichon donne l'explication suivante sur la gra-
vure du petit cheval. (No. 9 6) Le vase enflammé qui
brûle sur un mur ruiné, le casque en forme de papillon
métallisé, et les talonniers, semblent se rapporter à Persée
venant tuer Méduse, qui habitait près des portes de
l'enfer.

Albert Durer avait commencé le portrait d'Erasme
de Rotterdam (No. 107) en 1520, pendant son voyage
dans les Pays-Bas. L'exaltation des querelles religieuses
les brouilla, et le portrait resta inachevé pendant p'u-
sieurs années. Ce ne fut que sur l'instance de Pirck ■
heimer, auquel le philosophe écrivait souvent à ce sujet,
en 1 524 et 1525, qu'Albert Durer consentit à l'achever.
Mais exécuté de souvenir, ce portrait ne satisfit point
entièrement Erasme qui, dans une de ses lettres, en
parle en ces termes : ,,Nous ne sommes plus ce que
nous avons été il y a cinq ans ; aussi la gravure ne
s'accorde-t-elle plus tout à fait avec les traits de ma
figure." (E. Galichon.) Le Musée Britannique possède
une toute première épreuve d'une vigueur de ton rem-
branesque.

(No. 109.) Le crucifiement. Dans la collection de
M. Sotzmann à Berlin, se trouvait un exemplaire de cette
estampe, sans la marque d'Albert Durer, mais présentant,
du reste, les particularités de l'original. C'est donc proba-
blement une épreuve avant que le monogramme y ait été
mis. On reconnaît l'original de la copie de Nussbiegel
surtout par les différences suivantes dans le paysage:

a. A droite du bâton se trouve un bâtiment rond et bas
avec une entrée voûtée, dans laquelle l'épaisseur du mur
est indiquée par un trait courbé, mais qui n'atteint pas
le sol, comme dans la copie :

h. A droite et en arrière de ce même bâtiment rond
 
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