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Uniwersytet Jagielloński w Krakowie [Hrsg.]
Prace z Historii Sztuki — 11.1973

DOI Artikel:
Hussakowska-Szyszko, Maria: Stosunek do nadrealizmu w polskim dwudziestoleciu międzywojennym
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https://doi.org/10.11588/diglit.26677#0125
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LES RAPPORTS DES ARTISTES ET DES CRITIQUES POLONAIS AU SURRĆALISME
A L'EPOQUE DE L*ENTRE-DEUX-GUERRES

Resume

Le sujet du present article est la reconstitution des rapports des artistes et des critiques polonais
de l'entre-deux-guerres au surrealisme. Bień qu*en cette epoque in les idees surrealistes, ni Pinteret
plus profond a la problematique presentee par Andre Breton n'aient penetre en Pologne, il existait
quand meme quelques phenomenes, qui temoignaient d'une etude plus ou moins approfondie de
ce courant ou d'un certain parallelisme des activites creatrices. L'action de Pavant-garde contem-
poraine avait pour but de subjuguer, de ranger le monde exterieur, donc par consequent la libe-
ration de la naturę, proposee par Andre Breton dans son programme, etait hors de la problematique
interessant cette avant-garde. Les reussites du surrealisme ont penetre dans notre culture, en principe
de faęon anonyme. En mśme temps fut cree un certain stereotype de tout ce qui tient du surrealisme,
1'adjectif „surrealiste" est devenu un mot courant employe souvent a tort et a travers.
La recherche des premieres traces: soit des informations dans la presse artistique, soit des
realisations plastiques prouvant une certaine conscience des artistes dans le domaine determine
a paru a 1'auteur digne d'interśt.
La premiere partie de l'ouvrage est consacree aux principes fondamentaux du surrealisme et
au revirement qui s'est produit sous leur influence dans l'esthetique a l'epoque. L'attitude de notre
critique face a la conception surrealiste et a Part cree ou propage par les participants du mouvement
en question, est Pobjet principal de notre travail. Les articles rassembles prouvent nettement que
le surrealisme n'a pas trouve en Pologne de conditions avantageuses. 11 fut interprete de faęon
double, soit comme une ecole litteraire ou un des mouvements successifs d'avant-garde, soit comme
une certaine conception de la vie. Pourtant aucune information n'embrasse ni signale la totalite
de la question. Les rapports nettement hostiles des auteurs envers la problematique etudiee s'ex-
pliquent par le caractere speci6que de la situation sociale et culturelle en Pologne qui s'est produite
dans les premieres annees apres le recouvrement de Pindependance politique. En rattrappant le
temps perdu on n'a pas aperęu, dans 1'embarras de choix du aux nombreuses propositions euro-
peennes, la signification des postulats de Breton, on les traitait comme une curiosite en marge des
problemes essentiels de l'epoque.
Le probleme etudie apparait sous un autre jour dans les realisations artistiques de l'entre-deux-
-guerres. Bień qu'aucun groupe de gens de lettres ni de representants des arts plastiques se referant
d'une faęon consequente a Breton n'ait existe en Pologne, on trouve chez de nombreux artistes la
reprise de certains moyens de la plastique surrealiste reconnus deja a l'epoque comme une nouvelle
acquisition de Part nouveau ou, plus rarement, 1'approche individuelle aux constatations pareilles.
Stanisław Ignacy Witkiewicz, renonęant d'une maniere manifeste a la peinture, et realisant
son programme radicalement destructif, est le meilleur exemple d'une convergence d'opinions.
Ses notes critiques sont interessantes a bien des egards, il attachait de Pimportance toute particuliere
aux createurs apparentes d*une faęon ou d'une autre au surrealisme (B. Linke, R. Malczewski,
B. Schulz). Les conclusions de Leon Chwistek oflrent une parente frappante avec les categories

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