ï§4 . YOYAGE:: ■
de Lyon. Tï's présentent également, sous le nom
des fabriques françaises, toutes les marchandises
que nous avions coutume de fournir, quoique
celles qu'ils vendent soient de qualités bien in-:
, férieurea, ■.;.,'
Eutin A depuis douze ans, où. il s'est • fait un
changement dans les affaires commerciales du
Levant., le commerce de l'Albanie est tombé
entre les mains de gens si subtils, que les mar-
chands juifs n'osent plus le faire concurremment
avec eux. Il faut espérer qu'àja paix, les häbitans
del'Epirese dégoûteront de traiter avec des fri-
pons; et alors Marseille écrasera aisément tons
ces misérables agioteurs qui osent être ses rivaux»
parce qu'elle seule peut fournir aux Albanais les
différentes marchandises dont ils ont besoin, et
les leur fournir à meilleur marché- II n'y a d'ail-
leurs, dans toute la Méditerranée» que ce port où
l'on puisse assortir les cargaisons.
Malgré les profits des armateurs qui font le
commerce d'Albanie, en vendant à un pris élevé
ce qu'ils importent, et. en recevant les objets
qu'ils exportent à un taux très-modéré, la somme
des importations n'égale point celle des exporta-
tions. L'Albanie reçoit la solde en sequins de
Venise , et ce sont ces -sequins qu'Ali paçha re-
prend par les impositions ,.etqui font de. cet Al:
hanais, un des plus riches et des plus■■ puissaps
cachas de la Turquie./ ■■;,
de Lyon. Tï's présentent également, sous le nom
des fabriques françaises, toutes les marchandises
que nous avions coutume de fournir, quoique
celles qu'ils vendent soient de qualités bien in-:
, férieurea, ■.;.,'
Eutin A depuis douze ans, où. il s'est • fait un
changement dans les affaires commerciales du
Levant., le commerce de l'Albanie est tombé
entre les mains de gens si subtils, que les mar-
chands juifs n'osent plus le faire concurremment
avec eux. Il faut espérer qu'àja paix, les häbitans
del'Epirese dégoûteront de traiter avec des fri-
pons; et alors Marseille écrasera aisément tons
ces misérables agioteurs qui osent être ses rivaux»
parce qu'elle seule peut fournir aux Albanais les
différentes marchandises dont ils ont besoin, et
les leur fournir à meilleur marché- II n'y a d'ail-
leurs, dans toute la Méditerranée» que ce port où
l'on puisse assortir les cargaisons.
Malgré les profits des armateurs qui font le
commerce d'Albanie, en vendant à un pris élevé
ce qu'ils importent, et. en recevant les objets
qu'ils exportent à un taux très-modéré, la somme
des importations n'égale point celle des exporta-
tions. L'Albanie reçoit la solde en sequins de
Venise , et ce sont ces -sequins qu'Ali paçha re-
prend par les impositions ,.etqui font de. cet Al:
hanais, un des plus riches et des plus■■ puissaps
cachas de la Turquie./ ■■;,