P R E F A C E.
Il a été publié bien des descriptions et des dessins sur les
monuments de Constantinople. Ces ouvrages, fort estimables du
reste par le talent et l’érudition de leurs auteurs, ont laissé, cepen-
dant, des lacunes plus ou moins importantes qui toujours ont
frappé les amateurs de l’art; et cela s’explique par la difficulté
même qu’on éprouve à s’inculquer les connaissances pratiques
locales ainsi que certaine familiarité avec la langue et les coutumes
de la race aujourd’hui dominante sur les rives du Bosphore.
J’ose croire que le long séjour que j’ai fait à Constantinople,
les soins que j’ai mis à étudier et à dessiner avec la plus grande
exactitude possible tous les temples antiques byzantins, bien qu’ils
servent au culte maliométan, j’ose croire, dis-je, que ces minu-
tieuses observations m’ont mis à môme de combler le vide que
chacun a pu remarquer dans les autres ouvrages de ce genre,
complétant de cette manière une étude du plus haut intérêt, tant
pour l’archéologue et l’historiographe, que pour l’architecte et le
décorateur, l’art byzantin étant une source intarissable pour la
beauté des formes, lesquelles peuvent être parfaitement utilisées
pour les constructions modernes. Cette extension plus grande
donnée à l’art, l’élargira, toujours plus, du cercle restreint du
compassement et de la froidure du genre classique.
Il a été publié bien des descriptions et des dessins sur les
monuments de Constantinople. Ces ouvrages, fort estimables du
reste par le talent et l’érudition de leurs auteurs, ont laissé, cepen-
dant, des lacunes plus ou moins importantes qui toujours ont
frappé les amateurs de l’art; et cela s’explique par la difficulté
même qu’on éprouve à s’inculquer les connaissances pratiques
locales ainsi que certaine familiarité avec la langue et les coutumes
de la race aujourd’hui dominante sur les rives du Bosphore.
J’ose croire que le long séjour que j’ai fait à Constantinople,
les soins que j’ai mis à étudier et à dessiner avec la plus grande
exactitude possible tous les temples antiques byzantins, bien qu’ils
servent au culte maliométan, j’ose croire, dis-je, que ces minu-
tieuses observations m’ont mis à môme de combler le vide que
chacun a pu remarquer dans les autres ouvrages de ce genre,
complétant de cette manière une étude du plus haut intérêt, tant
pour l’archéologue et l’historiographe, que pour l’architecte et le
décorateur, l’art byzantin étant une source intarissable pour la
beauté des formes, lesquelles peuvent être parfaitement utilisées
pour les constructions modernes. Cette extension plus grande
donnée à l’art, l’élargira, toujours plus, du cercle restreint du
compassement et de la froidure du genre classique.