rechercher de plus somptueux édifices pour les cérémonies de
son culte.
Nous voici arrivés au point où l’art commence à s’adopter
aux besoins: du culte chrétien; c’est donc ici qu’il nous faut cher-
cher l’origine de l’Église byzantine.
Constantin permit aux évêques de se servir des édifices déjà
existants et d’en faire construire de nouveaux avec les matériaux
des anciens monuments, pour célébrer les mystères de la nouvelle
religion.
L’architecture, depuis cette époque, subit diverses modifications
qui signalent le dévelopement successif de l’art byzantin.
Nous diviserons cet art en trois périodes bien distinctes.
Première Période.
Les romains avaient un genre d’édifice qui parut aux évêques
parfaitement adapté aux besoins du nouveau culte, c’était la
„Basilique" laquelle fut, à proprement parler, de création grecque,
adoptée et perfectionnée par les romains. Elle servait de lieu de
réunion aux hommes d’affaires, semblable en quelque sorte à nos
Bourses actuelles, et comprenait en même temps un Tribunal
auquel il appartenait d’aplanir toutes les divergences qui pouvaient
surgir. Ce tribunal représentait, en un mot, l’autorité du roi „Basi-
le vs“ duquel dérive le nom donné à l’édifice.
La forme en était oblongue, divisée en sens longitudinal, en
trois parties de deux rangs de colonnes.
La partie centrale était découverte et se terminait, à l’une
des extrémités, en demi-cercle: c’était la „Tribune" où le juge
avait coutume de siéger; cette partie était flanquée de deux por-
tiques avec des galeries superposées. Les marchands se réunis-
saient dans la susdite nef ou cour du milieu, tandis que les galeries
étaient réservées aux curieux.
Cette disposition parut convenir en tous points pour les
assemblées religieuses. Ici, nous ferons observer que la dénomina-
tion de Basilique, donnée généralement à n’importe quelle église
chrétienne de quelque importance, n’est pas exacte; il faudrait au
B
son culte.
Nous voici arrivés au point où l’art commence à s’adopter
aux besoins: du culte chrétien; c’est donc ici qu’il nous faut cher-
cher l’origine de l’Église byzantine.
Constantin permit aux évêques de se servir des édifices déjà
existants et d’en faire construire de nouveaux avec les matériaux
des anciens monuments, pour célébrer les mystères de la nouvelle
religion.
L’architecture, depuis cette époque, subit diverses modifications
qui signalent le dévelopement successif de l’art byzantin.
Nous diviserons cet art en trois périodes bien distinctes.
Première Période.
Les romains avaient un genre d’édifice qui parut aux évêques
parfaitement adapté aux besoins du nouveau culte, c’était la
„Basilique" laquelle fut, à proprement parler, de création grecque,
adoptée et perfectionnée par les romains. Elle servait de lieu de
réunion aux hommes d’affaires, semblable en quelque sorte à nos
Bourses actuelles, et comprenait en même temps un Tribunal
auquel il appartenait d’aplanir toutes les divergences qui pouvaient
surgir. Ce tribunal représentait, en un mot, l’autorité du roi „Basi-
le vs“ duquel dérive le nom donné à l’édifice.
La forme en était oblongue, divisée en sens longitudinal, en
trois parties de deux rangs de colonnes.
La partie centrale était découverte et se terminait, à l’une
des extrémités, en demi-cercle: c’était la „Tribune" où le juge
avait coutume de siéger; cette partie était flanquée de deux por-
tiques avec des galeries superposées. Les marchands se réunis-
saient dans la susdite nef ou cour du milieu, tandis que les galeries
étaient réservées aux curieux.
Cette disposition parut convenir en tous points pour les
assemblées religieuses. Ici, nous ferons observer que la dénomina-
tion de Basilique, donnée généralement à n’importe quelle église
chrétienne de quelque importance, n’est pas exacte; il faudrait au
B