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https://doi.org/10.11588/diglit.24987#0014
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Le monument de ce style, qui nous reste à Constantinople,
c’est l’église St. Jean-Baptiste représentée à la Planche I. Ravenne
et Rome offrent plusieurs beaux exemples de ce style.
On trouve, il est vrai, dans l’époque sus-mentionnée, des con-
structions chrétiennes qui diffèrent de celles des basiliques, mais
au lieu d’être des églises, c’étaient simplement des oratoires, mau-
solées ou baptistères.
Deuxième Période.
Dans la moitié du VIème siècle, Justinien, pour obvier aux
désastres causés par les incendies fréquents qui destruisaient par-
ticulièrement les églises, et pour accroître la réputations et la
magnificence des temples chrétiens, voulut qu’il leur fût donné
une forme nouvelle, et c’est en effet à cette époque que nous
voyons dominer la coupole au centre de l’édifice, laquelle n’est
pas encore élancée, mais plate et sans tambour. La voûte en
briques vient substituée au plafond plat en bois, et, en général, le
bois est banni des églises. L’arc tourne directement sur les
chapiteaux des colonnes; les formes s’éloignent des romaines,
enfin, l’architecture commence à avoir un genre à soi.
La mosaïque devient une décoration nécessaire. On conserve
pourtant la forme oblongue, l’orientation et toutes les parties qui
composaient la forme des basiliques.
Ce système d’architecture, tout chrétien, marque l’apogée de
l’empire et de l’art byzantins.
Cette époque commença avec la moitié du VIème siècle, pour
continuer jusqu’au commencement du VIIIème.
L’église de St. Serge et Bacchus, Planches II et III, et l’église
de Ste. Sophie, Planche IY, appartiennent à cette période. Ravenne
également en possède un beau modèle, l’église de St. Vitale; mais
ce n’est pas une imitation de l’église de Ste. Sophie, de Constan-
tinople, comme on le croit par erreur, mais de celle de St. Serge
et Bacchus, citée plus haut.
Le monument de ce style, qui nous reste à Constantinople,
c’est l’église St. Jean-Baptiste représentée à la Planche I. Ravenne
et Rome offrent plusieurs beaux exemples de ce style.
On trouve, il est vrai, dans l’époque sus-mentionnée, des con-
structions chrétiennes qui diffèrent de celles des basiliques, mais
au lieu d’être des églises, c’étaient simplement des oratoires, mau-
solées ou baptistères.
Deuxième Période.
Dans la moitié du VIème siècle, Justinien, pour obvier aux
désastres causés par les incendies fréquents qui destruisaient par-
ticulièrement les églises, et pour accroître la réputations et la
magnificence des temples chrétiens, voulut qu’il leur fût donné
une forme nouvelle, et c’est en effet à cette époque que nous
voyons dominer la coupole au centre de l’édifice, laquelle n’est
pas encore élancée, mais plate et sans tambour. La voûte en
briques vient substituée au plafond plat en bois, et, en général, le
bois est banni des églises. L’arc tourne directement sur les
chapiteaux des colonnes; les formes s’éloignent des romaines,
enfin, l’architecture commence à avoir un genre à soi.
La mosaïque devient une décoration nécessaire. On conserve
pourtant la forme oblongue, l’orientation et toutes les parties qui
composaient la forme des basiliques.
Ce système d’architecture, tout chrétien, marque l’apogée de
l’empire et de l’art byzantins.
Cette époque commença avec la moitié du VIème siècle, pour
continuer jusqu’au commencement du VIIIème.
L’église de St. Serge et Bacchus, Planches II et III, et l’église
de Ste. Sophie, Planche IY, appartiennent à cette période. Ravenne
également en possède un beau modèle, l’église de St. Vitale; mais
ce n’est pas une imitation de l’église de Ste. Sophie, de Constan-
tinople, comme on le croit par erreur, mais de celle de St. Serge
et Bacchus, citée plus haut.