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https://doi.org/10.11588/diglit.24987#0027
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moitié du IVème siècle, et était certainement de la forme des
basiliques. Il semble que cette construction ait été amplifiée et
embellie par Constance, fils de Constantin, en 360, puis réparée
à plusieurs reprises, spécialement sous Théodose le jeune, en 415,
et conservée jusqu’en 53i2, époque à laquelle elle brûla avec une
grande partie de la ville par suite d’une guerre civile. La révolution
réprimée, Justinien décida de réédifier le temple dédié à la sagesse
divine, de manière qu’il n’eût plus à craindre le danger du feu, et
voulut qu’on le construisît avec tant de somptuosité, pour qu’on
pût le nommer le premier temple du Christianisme. Pour cela, il
fit venir les meilleurs architectes de l’époque et confia le projet
à Anthémius, lequel seulement quarante jours après l'incendie de
l’ancienne église, posa la première pierre pour la construction de
la nouvelle Ste. Sophie, 23 février 532, qui fut sacrée le 26 dé-
cembre 537. Donc la construction du plus merveilleux temple du
monde chrétien dura cinq ans, dix mois et quelques jours. Il parait
qu’on a employé dix mille ouvriers pour la construction du bâti-
ment et que l’empereur même en ait couragé le travail par sa
présence.
L’édifice eut souvent à souffrir des tremblements de terre, et
la grande coupole, ainsi (pie la plus grande partie de la voûte
vient refaite, toujours, cependant, d’une manière digne d’éloge.
A la prise de Constantinople par les Latins, en 1204, l’église
lût dépouillée de toutes ses richesses, et les quatre chevaux en
bronze que l'on voit à présent sur l’église de St. Marc à Venise,
vinrent transportés à cette époque en cette ville.
Le 29 Mai 1453 Mahomet IL, entré victorieux à Constan-
tinople, transforma cette église en mosquée, en lui conservant
l’ancien nom de „Aja Sophia“ et y lit ériger le premier minaret,
auquel, par la suite, on ajouta trois autres, ce qui fait qu’aujour-
d’hui le temple en possède quatre.
En 1847 le Sultan Abdul-Megid voulut y faire faire une restau-
ration générale et confia ce soin à l’éminent architecte Fossati qui,
en faisant enlever les couches de chaux (pii couvraient les
mosaïques, en remettant ces dernières en lumière, en leur laissant
tous les ornements compatibles avec l’Islamisme, en recouvrant
moitié du IVème siècle, et était certainement de la forme des
basiliques. Il semble que cette construction ait été amplifiée et
embellie par Constance, fils de Constantin, en 360, puis réparée
à plusieurs reprises, spécialement sous Théodose le jeune, en 415,
et conservée jusqu’en 53i2, époque à laquelle elle brûla avec une
grande partie de la ville par suite d’une guerre civile. La révolution
réprimée, Justinien décida de réédifier le temple dédié à la sagesse
divine, de manière qu’il n’eût plus à craindre le danger du feu, et
voulut qu’on le construisît avec tant de somptuosité, pour qu’on
pût le nommer le premier temple du Christianisme. Pour cela, il
fit venir les meilleurs architectes de l’époque et confia le projet
à Anthémius, lequel seulement quarante jours après l'incendie de
l’ancienne église, posa la première pierre pour la construction de
la nouvelle Ste. Sophie, 23 février 532, qui fut sacrée le 26 dé-
cembre 537. Donc la construction du plus merveilleux temple du
monde chrétien dura cinq ans, dix mois et quelques jours. Il parait
qu’on a employé dix mille ouvriers pour la construction du bâti-
ment et que l’empereur même en ait couragé le travail par sa
présence.
L’édifice eut souvent à souffrir des tremblements de terre, et
la grande coupole, ainsi (pie la plus grande partie de la voûte
vient refaite, toujours, cependant, d’une manière digne d’éloge.
A la prise de Constantinople par les Latins, en 1204, l’église
lût dépouillée de toutes ses richesses, et les quatre chevaux en
bronze que l'on voit à présent sur l’église de St. Marc à Venise,
vinrent transportés à cette époque en cette ville.
Le 29 Mai 1453 Mahomet IL, entré victorieux à Constan-
tinople, transforma cette église en mosquée, en lui conservant
l’ancien nom de „Aja Sophia“ et y lit ériger le premier minaret,
auquel, par la suite, on ajouta trois autres, ce qui fait qu’aujour-
d’hui le temple en possède quatre.
En 1847 le Sultan Abdul-Megid voulut y faire faire une restau-
ration générale et confia ce soin à l’éminent architecte Fossati qui,
en faisant enlever les couches de chaux (pii couvraient les
mosaïques, en remettant ces dernières en lumière, en leur laissant
tous les ornements compatibles avec l’Islamisme, en recouvrant