io6 DE L'ÉTAT DE L'ARCHITECTURE
échafaudages f un grand emploi de bois de construction , et
qui porte toujours avec lui un principe de fragilité et de
facile décomposition. D'où je conclus crue les Egyptiens
ne durent point faire de voxites.
Seconde Section.
De la Forme et Disposition des Edifices.
Le second point de vue sous lequel je vais considérer
l'Architecture égyptienne , est celui de la forme et de la
disposition des parties et de l'ensemble des édifices.
Pour procéder avec clarté dans cet examen , j'ai cru
ne pouvoir mieux faire que de présenter au lecteur une
décomposition générale de tous les membres de cette Archi-
tecture. Cette dissection n'offre pas , il est vrai, des des-
criptions flatteuses. Sans doute on eut pu s'abandonner à
des peintures où l'imagination auroit trouvé plus de char-
mes. Mais si de semblables tableaux manquent ordinai-
rement d'intérêt et d'utilité , peut-être eussent-ils paru
encore plus déplacés à l'égard d'une Architecture incon-
nue , et dans un ouvrage , dont le point essentiel doit
être d'en constater l'état. Or, une telle besogne est si l'on
peut dii-e une sorte d'inventaire , dans lequel chaque
partie doit passer sous les yeux et veut être traitée sépa-
rément.
Bases et son- Comme la partie de la construction des Egyptiens que
nous connoissons le moins est celle des fondations 7 la
forme de leur Architecture sur laquelle nous avons le
moins de notions, est aussi celle qui servit d'appui , soit
échafaudages f un grand emploi de bois de construction , et
qui porte toujours avec lui un principe de fragilité et de
facile décomposition. D'où je conclus crue les Egyptiens
ne durent point faire de voxites.
Seconde Section.
De la Forme et Disposition des Edifices.
Le second point de vue sous lequel je vais considérer
l'Architecture égyptienne , est celui de la forme et de la
disposition des parties et de l'ensemble des édifices.
Pour procéder avec clarté dans cet examen , j'ai cru
ne pouvoir mieux faire que de présenter au lecteur une
décomposition générale de tous les membres de cette Archi-
tecture. Cette dissection n'offre pas , il est vrai, des des-
criptions flatteuses. Sans doute on eut pu s'abandonner à
des peintures où l'imagination auroit trouvé plus de char-
mes. Mais si de semblables tableaux manquent ordinai-
rement d'intérêt et d'utilité , peut-être eussent-ils paru
encore plus déplacés à l'égard d'une Architecture incon-
nue , et dans un ouvrage , dont le point essentiel doit
être d'en constater l'état. Or, une telle besogne est si l'on
peut dii-e une sorte d'inventaire , dans lequel chaque
partie doit passer sous les yeux et veut être traitée sépa-
rément.
Bases et son- Comme la partie de la construction des Egyptiens que
nous connoissons le moins est celle des fondations 7 la
forme de leur Architecture sur laquelle nous avons le
moins de notions, est aussi celle qui servit d'appui , soit