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Revue archéologique — 8.1863

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Creuly, Casimir: La carte de la Gaule, [2]: Examen des observations auxquelles elle a donné lieu
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https://doi.org/10.11588/diglit.22428#0030
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CARTE PE LA GAULE

EXAMEN DES OBSERVATIONS AUXQUELLES ELLE A DONNÉ LIEU

(Suite.)

Nous voici à la question des Ambivarifes, sur laquelle le rapport
s’exprime ainsi qu’il suit:

« Jusqu’à présent on était assez généralement d’accord pour placer
les Ambivarites, sinon du côté d’Anvers, dont le nom paraissait, à
tort ou à raison, offrir quelque analogie avec celui de ce peuple, au
moins dans la Taxandrie ou Campine, et on supposait que les
Tenctères et les Usipètes avaient été vaincus par les Romains dans
les plaines de la Gueldre méridionale. La commission delà carte des
Gaules a interverti cet ordre, et nous montre les légions de César
bataillant contre les envahisseurs transrhénans aux environs de Bois-
le-Duc, et les Ambivarites habitant au sud de Nimègue. Deux pas-
sages de César nous semblent en contradiction manifeste avec cette
manière de raisonner. Par le premier (liv. IY, cbap. 6), on voit que
les Tenchtres et les Usipètes avaient poussé leurs courses dévasta-
trices jusque dans le pays des Condruses; leur armée opérait donc
dans le pays situé entre la Meuse et le Rhin. Dans le second passage
(liv. IY, cliap. 15), les guerriers transrhénans, après leur défaite,
sont poussés vers le confluent de la Meuse et du Rhin, c’est-à-dire,
comme l’ont compris presque tous les commentateurs, vers l’endroit
où le Wahal unit entre eux les deux fleuves. Si l’on adopte ces pré-
misses, on est obligé de placer les Ambivarites à l'ouest de la Meuse,
puisque, d’après César, ce fut en traversant ce fleuve qu’un détache-
ment de l’armée qui fut alors vaincue par lui, atteignit le territoire
des Ambivarites, où il porta la dévastation. » (L. c., chap. 9.)

Cette argumentation de M. le rapporteur me paraît inadmissible.
De ce que les Germains auraient poussé leurs courses dévastatrices jus-
 
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