NOTES
RELATIVES A L’ARTICLE DE M. DE ROSSI
SUR LES CIMETIÈRES CHRÉTIENS
M. de Rossi ne se trompait pas en pensant que son article ferait
sensation. Nous avons reçu déjà deux communications qui se ratta-
chent directement à cet article, l’une est de M. Hiilorff, membre de
l’Institut, l’autre est anonyme, mais on reconnaîtra facilement qu’elle
émane d’un savant parfaitement au courant du sujet qu’il traite.
Voici la communication de M. Hittorff, l’autre suit immédiatement.
A. B.
A M. ALEX. BERTRAND
Directeur de la REVUE ARCHÉOLOGIQUE
Monsieur le Directeur,
Le remarquable mémoire sur les cimetières chrétiens de M. de
Rossi, traduit par M. le général Creuly, qui est inséré dans le der-
nier numéro de la Revue archéologique, m’a vivement intéressé : en
premier lieu, à cause de l’emploi du mot Cella dans le testament
trouvé par M. Kiessling sur un parchemin de Bâle, pour désigner la
chambre sépulcrale d’un tombeau chrétien; ensuite, à cause des
preuves établies par le savant auteur du mémoire sur l’existence
des cimetières chrétiens aux époques primitives du christianisme.
Le mot Ce//a, employé ici pour la partie la plus importante d’un
tombeau, désigne clairement, en effet, ce lieu avec le nom que les
Romains donnaient aux sanctuaires de leurs temples. C’était l’équi-
RELATIVES A L’ARTICLE DE M. DE ROSSI
SUR LES CIMETIÈRES CHRÉTIENS
M. de Rossi ne se trompait pas en pensant que son article ferait
sensation. Nous avons reçu déjà deux communications qui se ratta-
chent directement à cet article, l’une est de M. Hiilorff, membre de
l’Institut, l’autre est anonyme, mais on reconnaîtra facilement qu’elle
émane d’un savant parfaitement au courant du sujet qu’il traite.
Voici la communication de M. Hittorff, l’autre suit immédiatement.
A. B.
A M. ALEX. BERTRAND
Directeur de la REVUE ARCHÉOLOGIQUE
Monsieur le Directeur,
Le remarquable mémoire sur les cimetières chrétiens de M. de
Rossi, traduit par M. le général Creuly, qui est inséré dans le der-
nier numéro de la Revue archéologique, m’a vivement intéressé : en
premier lieu, à cause de l’emploi du mot Cella dans le testament
trouvé par M. Kiessling sur un parchemin de Bâle, pour désigner la
chambre sépulcrale d’un tombeau chrétien; ensuite, à cause des
preuves établies par le savant auteur du mémoire sur l’existence
des cimetières chrétiens aux époques primitives du christianisme.
Le mot Ce//a, employé ici pour la partie la plus importante d’un
tombeau, désigne clairement, en effet, ce lieu avec le nom que les
Romains donnaient aux sanctuaires de leurs temples. C’était l’équi-