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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0033
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la ligne de noire défense s'agrandit, et, vers 1845, nous
pûmes occuper la partie du territoire comprise entre la
mer et la ligne des blockaus. Elle fut répartie entre les
différents corps de troupes de la garnison, les officiers
et les préposés des administrations, et, plus tard, vers
1849 et 1850, ce qui restait fut concédé à divers habitants
de la localité.

Cet état de choses subsista jusqu'au moment, où, les 21
et 22 août 1856, l'ancien Gigelli fut détruit. L'autorité
vit dans cette catastrophe une occasion de faire transférer
la ville nouvelle sur l'emplacement des jardins. L'ancienne
était déjà évacuée; on profita de la terreur dans laquelle
était plongée la population, pour défendre de relever les
ruines. En même temps, on faisait distribuer des lots à
bâtir; puis, donnant aux uns des encouragements, aux
autres des facilités, au moyen des secours que le gou-
vernement avait affectés à cet usage, on imprima une
impulsion étonnante aux travaux d'édification de la nou-
velle ville. De son côté, le service du génie se mit vive-
ment à l'œuvre; il ouvrit et aligna les rues, les borda de
trottoirs, planta d'arbres celles qui pouvaient les com-
porter, ainsi que les places publiques, et nivela le terrain
de manière à le rendre propre h recevoir des cons-
tructions.

Tous ces travaux firent que la population européenne
s'éleva, dans l'espace d'un an et demi, de 450 à 1200 habi-
tants (1).

Sur l'emplacement des anciens jardins de la garnison
et d'un marais, jadis fangeux et fétide, s'élève aujourd'hui
le nouveau Gigelli, qui offre aux regards un aspect des

(1) Renseignements fournis par notre confrère et ami M. Poulie.
 
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