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biens de la tribu, la dia serait payée par mesbah, la mâatîa
également par mesbah (1) ;
Celui qui frapperait par amour-propre, pour l'honneur
de sa femme ou de la femme d'un parent;
Celui qui frapperait pour protéger un homme auquel
il aurait accordé l'hospitalité, si cet homme est reconnu
être son ami ;
Ou bien pour faire respecter son jardin, son verger,
sa récolte, ou toute autre chose dont la violation porterait
atteinte à son amour-propre;
S'il a tué ou blessé son adversaire dans l'un des cas
prévus ci-dessus, la dia et l'indemnité pour mettre fin aux
représailles seront payées par mesbah;
Celui qui aura frappé dans l'intérêt de la djemâa, pour
empêcher l'empiétement ou l'incendie du territoire, s'il
a tué ou blessé quelqu'un, la dia sera également payée
par mesbah ;
Si un membre de la djemâa succombe, que les parents
du défunt exigent la mort du meurtrier (peine du talion),
si cette mort a lieu, la vendetta sera terminée ;
Si un voleur est tué pendant le jour par un membre
de la djemâa, la dia sera payée par mesbah, mais la
mâatia sera donnée seulement par le meurtrier ;
(i) Dia. — Prix du sang, évalué à un millier de francs.
Mesbah. — Lampe et, par extension, la maison toute entière éclairée
par cette lampe-
Le mot doukhan, fumée, cheminée, est souvent pris dans la même
acception. C'est l'équivalent du beït, tente des Arabes. Cette locution
correspond à notre expression : « village de tant de feux. »
Mâatia.— Nous avons dit plus haut ce qu'était la femme mâatîa, desti-
née à payer le prix du sang. Dans certaines tribus, la mâatia consiste en
un repas donné comme indemnité.
biens de la tribu, la dia serait payée par mesbah, la mâatîa
également par mesbah (1) ;
Celui qui frapperait par amour-propre, pour l'honneur
de sa femme ou de la femme d'un parent;
Celui qui frapperait pour protéger un homme auquel
il aurait accordé l'hospitalité, si cet homme est reconnu
être son ami ;
Ou bien pour faire respecter son jardin, son verger,
sa récolte, ou toute autre chose dont la violation porterait
atteinte à son amour-propre;
S'il a tué ou blessé son adversaire dans l'un des cas
prévus ci-dessus, la dia et l'indemnité pour mettre fin aux
représailles seront payées par mesbah;
Celui qui aura frappé dans l'intérêt de la djemâa, pour
empêcher l'empiétement ou l'incendie du territoire, s'il
a tué ou blessé quelqu'un, la dia sera également payée
par mesbah ;
Si un membre de la djemâa succombe, que les parents
du défunt exigent la mort du meurtrier (peine du talion),
si cette mort a lieu, la vendetta sera terminée ;
Si un voleur est tué pendant le jour par un membre
de la djemâa, la dia sera payée par mesbah, mais la
mâatia sera donnée seulement par le meurtrier ;
(i) Dia. — Prix du sang, évalué à un millier de francs.
Mesbah. — Lampe et, par extension, la maison toute entière éclairée
par cette lampe-
Le mot doukhan, fumée, cheminée, est souvent pris dans la même
acception. C'est l'équivalent du beït, tente des Arabes. Cette locution
correspond à notre expression : « village de tant de feux. »
Mâatia.— Nous avons dit plus haut ce qu'était la femme mâatîa, desti-
née à payer le prix du sang. Dans certaines tribus, la mâatia consiste en
un repas donné comme indemnité.