DOI article:
Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0087
Dis à ta belle-mère de sortir les anneaux de pied pour la fiancée qui est
venue.
Dis à ta belle-mère de sortir ce qu'elle a caché, de sortir les agraires
pour la fiancée qui est venue.
Dis à ta belle-mère de sorlir ce qu'elle a caché, de sortir les foulards pour
la fiancée qui est venue.
En passant par là, j'ai rencontré Msaouda, allant chercher de l'eau.
Par sa taille bien prise et avec la ceinture qui l'entoure, elle ressemble
au fier Turc qui prélevait injustement un impôt.
Les seins de Msaouda sont comme le pommeau arrondi des pistolets.
0 fille de Bou-Zarrou! les tresses de tes cheveux sont blondes.
0 ma belle! je deviens fou de toi, dès le matin au point du jour.
Si tu voulais în'accueillir, je vendrais pour loi ce que je possède en ce
monde.
Admirez ses cheveux, ne dirait-on pas le plumage d'une autruche ?
Mon cœur s'est envolé vers Msaouda ; à cause d'elle, ma tête a blanchi.
CHàNT DE GUERRE.
Les Beni-Toufout et les Soukia ont envoyé de nombreux émissaires;
Ont envoyé de nombreux émissaires qui ont dit : Révoltez-vous et prenez
les armes.
Frappez avec les balles, mes seigneurs; le jour de la guerre sainte est
arrivé.
Les Mechat et les Soukiat, de Sinat sont venus m'attaquer;
De Sinat sont venus m'attaquer et m'ont réduit à la famine.
Venez ; livrons en pâture aux aigles les cadavres des Beni-Toufout.
Je chante le Hannachi, qui marche au combat comme le Turc,
il est le plus brave des tribus; avec lui j'habiterais l'endroit dangereux
d'Abara.
Lorsqu'il arrive, ô mes frères, là refroidit celui qui est tombé (i).
Ce jour là, 'Amer était seul à Demama.
'Amer était seul à Demama; il rugissait comme un lion.
(1) Lorsqu'un Kabile tombe mort ou blessé dans un combat, ses frères
font tous leurs efforts pour ne pas laisser son corps entre les mains de
l'ennemi. Us entendent, par un tué qui refroidit, celui qui est resté sur
place, sans être mutilé ou protégé par les siens contre les attaques de
l'ennemi; en un mot, celui que ses compagnons d'armes abandonnent
avant que le froid de la mort en ait fait un véritable cadavre.
venue.
Dis à ta belle-mère de sortir ce qu'elle a caché, de sortir les agraires
pour la fiancée qui est venue.
Dis à ta belle-mère de sorlir ce qu'elle a caché, de sortir les foulards pour
la fiancée qui est venue.
En passant par là, j'ai rencontré Msaouda, allant chercher de l'eau.
Par sa taille bien prise et avec la ceinture qui l'entoure, elle ressemble
au fier Turc qui prélevait injustement un impôt.
Les seins de Msaouda sont comme le pommeau arrondi des pistolets.
0 fille de Bou-Zarrou! les tresses de tes cheveux sont blondes.
0 ma belle! je deviens fou de toi, dès le matin au point du jour.
Si tu voulais în'accueillir, je vendrais pour loi ce que je possède en ce
monde.
Admirez ses cheveux, ne dirait-on pas le plumage d'une autruche ?
Mon cœur s'est envolé vers Msaouda ; à cause d'elle, ma tête a blanchi.
CHàNT DE GUERRE.
Les Beni-Toufout et les Soukia ont envoyé de nombreux émissaires;
Ont envoyé de nombreux émissaires qui ont dit : Révoltez-vous et prenez
les armes.
Frappez avec les balles, mes seigneurs; le jour de la guerre sainte est
arrivé.
Les Mechat et les Soukiat, de Sinat sont venus m'attaquer;
De Sinat sont venus m'attaquer et m'ont réduit à la famine.
Venez ; livrons en pâture aux aigles les cadavres des Beni-Toufout.
Je chante le Hannachi, qui marche au combat comme le Turc,
il est le plus brave des tribus; avec lui j'habiterais l'endroit dangereux
d'Abara.
Lorsqu'il arrive, ô mes frères, là refroidit celui qui est tombé (i).
Ce jour là, 'Amer était seul à Demama.
'Amer était seul à Demama; il rugissait comme un lion.
(1) Lorsqu'un Kabile tombe mort ou blessé dans un combat, ses frères
font tous leurs efforts pour ne pas laisser son corps entre les mains de
l'ennemi. Us entendent, par un tué qui refroidit, celui qui est resté sur
place, sans être mutilé ou protégé par les siens contre les attaques de
l'ennemi; en un mot, celui que ses compagnons d'armes abandonnent
avant que le froid de la mort en ait fait un véritable cadavre.