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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0091
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Nous avons déjà dit ailleurs que des bancs de corail
très riches existent dans les parages de Ziama et près du
cap Bougarone.

Les deux tiers environ des habitants des montagnes,
après la saison des semailles, c'est-à-dire, vers le mois
d'avril, parlent pour aller faire la moisson aux environs
de Constantine, de Gueima, de Set if et même plus loin
dans le sud, ou pour travailler dans les villes. Ils sont de
retour vers la fin do juillet ou le commencement d'août,
rapportant avec eux le prix de leur travail en nature ou
en argent, et font alors leur propre moisson. Pourtant,
dans quelques tribus et notamment parmi celles qui avoi-
sinent Gigelli, comme les Beni-'Amran, les Beni-Àhmed et
les Ou lad Bel-A Cou, on a remarqué, pendant quelque temps,
une tendance à l'émigration définitive principalement vers
l'unis. Un usage, consacré par l'habitude ou la tradition,
c'est que ces émigranls de la Kabilie ne conservaient la
jouissance des terres ou jardins qu'ils possédaient dans
la montagne qu'à la condition de venir prendre les armes
avec ieurs frères, quand la guerre sainte était prêchée contre
un ennemi commun, ou quand le pays élail menacé d'une
invasion ou d'une guerre. Les marabouts, craignant de
perdre leurs privilèges, entretenaient cet esprit d'insou-
mission.

Les Kabiles de Gigelli, qui, généralement, sont pauvres,
et dont les récoltes en blé sont relativement insignifiantes,
utilisent la farine de maïs et. de millet, en la mêlant à
celle du blé ou de l'orge. Ils obtiennent ainsi une galette
nourrissante et pas trop désagréable au goût, qu'ils man-
gent en la trempant dans du lait de chèvre. Les feuilles
du maïs et du sorgho leur fournissent, en même temps,
 
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