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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0168
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— 148 —

vailler, ni à la redoute, ni à la ligne, et, il dit toujours
qu'il n'y avait rien à faire.

d Cependant, les ennemis travaillaient sur leur émi-
nence, et, comme il fut aisé de le juger par l'épaisseur
du parapet, sur lequel ils se promenaient deux ou trois
de front, que c'était là une batterie, M. de Gadagne vou-
lut absolument qu'on leur en opposât une de quatre
pièces entre les deux redoutes, à quoi M. de la Guillo-
tière s'employa la nuit du 28 au 29; mais le travail cessa
à deux heures après-minuit, faute d'hommes pour les
traîner, et, à la pointe du jour, les ennemis débutèrent
par trois coups de canon, donl le second tua trois soldats
de la redoute avancée et abattit la moitié du parapet; et
ils continuèrent si chaudement, qu'elle fut hors de dé-
fense en trois heures, avec perte de huit ou dix soldats.
A la vérité, nous vîmes par les boulets qu'il y avait deux
coursiers de 48 et une pièce de 38. Ce fut alors que M.
de Clairville, qui ne s'y attendait pas, manqua d'expé-
dienls, et que M. de Gadagne résolut, quoiqu'il put arri-
ver, de garder la hauteur de la redoute ruinée, de laquelle
dépendait absolument la conservation de l'armée. Il y fit
marcher trois bataillons, qui y passèrent la nuit du 29 au
30. Ne doutant pas que nous ne fussions attaqués à la
pointe du jour, cependant, je fis achever notre batterie
de quatre pièces; mais elles n'eurent pas tiré six coups,
le matin, que celle des ennemis qu'ils avaient augmenté
de deux pièces, cette nuit, et qui était supérieure à la
nôtre, en démonta d'abord deux, tua les canonniers et
rendit les deux autres presque inutiles. Ils s'attachèrent
ensuite à ruiner notre seconde redoute, qui était contre
la ligne de Normandie, et l'abattirent en deux heures,
 
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