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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0197
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qu'à sa mort. Il laissa plusieurs enfants, dont le principal,
qui hérita de son autorité religieuse, se nommait Sidi
Abd-el-Kader (1). Nous avons suffisamment parlé de ce
personnage dans l'Histoire de Bougie, et nous avons dit
qu'il était spécialement chargé de l'exploitation des forêts
voisines de cette ville pour fournir les bois de construc-
tion, — karasta, — nécessaires à la marine algérienne.
Plus tard, vers 1740, des bois d'une qualité supérieure
à ceux des tribus de Bougie, ayant été découverts aux
Beni-Four'al, près de Gigelli, l'exploitation au profit
des Turcs se porta presque exclusivement sur ce nouveau
point. Mais comme l'influence des Oulad-Amokran n'était
pas suffisamment établie dans celle région, les Turcs dé-
terminèrent un des membres de la famille, à aller fixer
sa résidence à Gigelli, d'où il pourrait mieux servir leurs
intérêts. Ce qui précède explique les causes de la scission
survenue entre les différents membres de la famille des
Oulad-Amokran de la vallée de Bougie. Le noyau prin-
cipal resta à la zaouïa d'Amadan, où on le retrouve en-
core de nos jours. Le petit-fils de Sidi Alid-el-Kader,
nommé El-Hadj-el-Mekld-ben-Mohammed-Cherif, comblé
de faveurs et de privilèges, alla donc habiter Gigelli, où
il travailla à gagner des partisans en faveur des Turcs,
ses protecteurs. Le diplôme suivant, dont nous donnons
la traduction, indique la nature de ses fonctions et les
pérogalives dont il jouissait :
(1) Les enfants de Sidi Abd-el-Kader, au nombre de cinq, .nous sont
connus par un titre de propriété qui nous a été communiqué récemment.
Ils se nommaient : Mohammed, Ahmed, Moiiammed-Cherif, El-Mohoub
et Abd-el-Kerim. Le troisième, Mohammed-Cherif, est le père de El-Hadj-
el-Mekki, lequel est la souche des Amokran de Gigelli.
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qu'à sa mort. Il laissa plusieurs enfants, dont le principal,
qui hérita de son autorité religieuse, se nommait Sidi
Abd-el-Kader (1). Nous avons suffisamment parlé de ce
personnage dans l'Histoire de Bougie, et nous avons dit
qu'il était spécialement chargé de l'exploitation des forêts
voisines de cette ville pour fournir les bois de construc-
tion, — karasta, — nécessaires à la marine algérienne.
Plus tard, vers 1740, des bois d'une qualité supérieure
à ceux des tribus de Bougie, ayant été découverts aux
Beni-Four'al, près de Gigelli, l'exploitation au profit
des Turcs se porta presque exclusivement sur ce nouveau
point. Mais comme l'influence des Oulad-Amokran n'était
pas suffisamment établie dans celle région, les Turcs dé-
terminèrent un des membres de la famille, à aller fixer
sa résidence à Gigelli, d'où il pourrait mieux servir leurs
intérêts. Ce qui précède explique les causes de la scission
survenue entre les différents membres de la famille des
Oulad-Amokran de la vallée de Bougie. Le noyau prin-
cipal resta à la zaouïa d'Amadan, où on le retrouve en-
core de nos jours. Le petit-fils de Sidi Alid-el-Kader,
nommé El-Hadj-el-Mekld-ben-Mohammed-Cherif, comblé
de faveurs et de privilèges, alla donc habiter Gigelli, où
il travailla à gagner des partisans en faveur des Turcs,
ses protecteurs. Le diplôme suivant, dont nous donnons
la traduction, indique la nature de ses fonctions et les
pérogalives dont il jouissait :
(1) Les enfants de Sidi Abd-el-Kader, au nombre de cinq, .nous sont
connus par un titre de propriété qui nous a été communiqué récemment.
Ils se nommaient : Mohammed, Ahmed, Moiiammed-Cherif, El-Mohoub
et Abd-el-Kerim. Le troisième, Mohammed-Cherif, est le père de El-Hadj-
el-Mekki, lequel est la souche des Amokran de Gigelli.
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