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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0252
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— 232 —

descendent des montagnes et nous promettent un rude
combat...

» Quelle ville que ce Gigelli, où nous sommes destinés
à passer peut-être un an!... Des maisons où notre mère
ne mettrait pas ses porcs de Gascogne... Au surplus,
nous n'y entrons pas et c'est tant mieux. On fait des re-
doutes autour de la ville, qui ne tient à la terre que par
une langue très-facile à défendre » (1).

L'armée française occupait un nouveau point en Algé-
rie; mais il fallait en assurer la possession contre les
attaques des Kabiles qui ne devaient pas tarder à avoir
lieu. Des travaux de défense furent immédiatement arrê-
tés et commencés dans ce bul. Les troupes de terre et de
mer, la pioche dans une main et le fusil dans l'autre,
rivalisaient d'ardeur. On mit à profit les vieilles fortifica-
tions en ruine. A droite de la position, on crénela une
vieille Zaouia qui y existait, et on restaura les restes de
l'ancienne tour hexagonale où le duc de Beaufort avait,
en 1664, son poste le plus avancé. Cette tour prit le nom
de St-Ferdinand. Au centre de la ligne, la défense fut as-
surée par l'établissement d'une redoute carrée reliée à
un fort pentagonal. Le premier de ces ouvrages fut appelé
fort Galbois; on donna le nom de Ste-Eugénie au second.
A la gauche, on se décida à relever, sous le nom de fort
Duquesne, les ruines d'un ancien établissement dominant
la rade et où existait un oratoire musulman appelé Dja-
ma Sidi Ammar.

Pendant la journée du 13 mai, le travail fut poussé
avec autant d'activité que possible ; mais les indigènes,

(1) Correspondance du maréchal de Saint-Arnaud.
 
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