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Payen, ...: Notes archéologiques
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Aussi, afin de fixer la valeur des caractères hébraï-
ques, que des apprentis graveurs israélites ont buriné,
çà et là, sur les faces des canons de bronze, j'ai pris les
quatre estampages ci-annexés; ces burinages sont relati-
vement récents, car il existe, à Bord-bou-Arreridj, des
familles juives, originaires de Guelaà, qui reconnaissent
les noms de leurs grands parents comme étant désignés
dans ces épigraphes (planch. 111).
III
Armes du moyen-âge.
En explorant les montagnes de la rive droite de l'oued
El-Maâdjar, l'ancien flumen Serteitanorum, dont le cours
supérieur porte encore aujourd'hui le nom d'oued
Chertioua, j'ai été informé par des indigènes de la tribu
de Zemoura que, chez leurs voisins, les Beni-Iala, l'imam
de la mosquée de Sidi-el-Djoudi conservait comme
pieuses reliques, les armes de héros musulmans qui
s'étaient distingués à la guerre sainte, au moyen-âge.
Cette expression de moyen-âge éveilla mon attention, et
bientôt, à ma prière, les armes m'ont été présentées,
moins un casque, que les tolbas, m'a-t-on dit, ne parve-
naient pas à retrouver. Le trophée se composait de
quatre cottes de mailles et de sept épées. Aux anneaux
des cottes de mailles, les fidèles avaient attaché des lam-
beaux de leurs vêtements, comme ils ont coutume de le
faire aux arbres vénérés et aux buissons des grands
chemins; une seule de ces chemises en fer est encore
entière; les trois autres sont plus ou moins rongées par
Aussi, afin de fixer la valeur des caractères hébraï-
ques, que des apprentis graveurs israélites ont buriné,
çà et là, sur les faces des canons de bronze, j'ai pris les
quatre estampages ci-annexés; ces burinages sont relati-
vement récents, car il existe, à Bord-bou-Arreridj, des
familles juives, originaires de Guelaà, qui reconnaissent
les noms de leurs grands parents comme étant désignés
dans ces épigraphes (planch. 111).
III
Armes du moyen-âge.
En explorant les montagnes de la rive droite de l'oued
El-Maâdjar, l'ancien flumen Serteitanorum, dont le cours
supérieur porte encore aujourd'hui le nom d'oued
Chertioua, j'ai été informé par des indigènes de la tribu
de Zemoura que, chez leurs voisins, les Beni-Iala, l'imam
de la mosquée de Sidi-el-Djoudi conservait comme
pieuses reliques, les armes de héros musulmans qui
s'étaient distingués à la guerre sainte, au moyen-âge.
Cette expression de moyen-âge éveilla mon attention, et
bientôt, à ma prière, les armes m'ont été présentées,
moins un casque, que les tolbas, m'a-t-on dit, ne parve-
naient pas à retrouver. Le trophée se composait de
quatre cottes de mailles et de sept épées. Aux anneaux
des cottes de mailles, les fidèles avaient attaché des lam-
beaux de leurs vêtements, comme ils ont coutume de le
faire aux arbres vénérés et aux buissons des grands
chemins; une seule de ces chemises en fer est encore
entière; les trois autres sont plus ou moins rongées par