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Oppetit, ...: Simple hypothèse sur les tombeaux dits Celtiques
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héros de temps el de pays différents (1); de sorte que
nous ne pouvons savoir lequel est celui de ces héros
qui a accompli l'expédition dont nous parlons, et a élevé
une colonne à chacune des exirémités du détroit qu'il
ouvrit, dit la fahle, d'un coup de massue, séparant ainsi
les deux montagnes Calpé et Abila (2) en même temps
que les deux continents.
S'il était question de l'Hercule que la légende met au
nombre des Argonautes, on devrait fixer approximative-
ment sa présence en Afrique aux années 13b0 ou sui-
vantes avant J.-Ch., et alors elle aurait précédé la venue
des Kananéens. Mais nous aimons mieux croire, avec un
géographe moderne (3), que ce nom personnifie le génie
de Tyr, et que les soldats de cette armée étaient les mer-
cenaires qu'achetait Torde celte ville; —ou bien encore
Nab-ou-Kadn-Asar (Nabuchodonosor) , que Sirabon et
Eusebe, après Mégaslhènes, font venir en Afrique et en
Espagne après s'èire emparé de Tyr (4), c'est-à-dire vers
573 ou brl avant J.-Ch.
(1) Diodore de Sicile reconnaissait trois Hercules : un de Crète, un
d'Egypte, un de Ihèbes; (iicéron en admettait six ; Lydus sept, et Varron
en comptait jusqu'à quarante-trois.
(2) Cette légende vient à l'appui de ce que nous avons dit précédem-
ment que, dans les temps anti-liistoiiques, l'Europe et l'Afrique étaient
unies à l'endroit où se trouve aujourd'hui le détroit de Gibraltar.
(3) M. D'Avezac.
(4) Les Israélites, déjà vaincus deux fois par Nabuchodonosor, disper-
sés, soumis au joug le plus dur, voulur, ni recouvrer leur indépendance
sous Matbanias, auquel le souverain assyrien avait imposé le nom de
Sédécias. Pour mieux assurer sa révohe, ce dernier conciUt des traités
d'alliance avec le pharaon A prit s, les Ammonites, les Moabiles, les I yriens
et les Si.ioiiens — Malgré ces nombreux amis, Sédécias fut vaincu,
Jérusalem détruite; Nabuchodonosor ravagea l'Egypte, s'empara de lyr
après un siège qui dura treize ans, dit-on ; et c'est à la suite de ces vie-
héros de temps el de pays différents (1); de sorte que
nous ne pouvons savoir lequel est celui de ces héros
qui a accompli l'expédition dont nous parlons, et a élevé
une colonne à chacune des exirémités du détroit qu'il
ouvrit, dit la fahle, d'un coup de massue, séparant ainsi
les deux montagnes Calpé et Abila (2) en même temps
que les deux continents.
S'il était question de l'Hercule que la légende met au
nombre des Argonautes, on devrait fixer approximative-
ment sa présence en Afrique aux années 13b0 ou sui-
vantes avant J.-Ch., et alors elle aurait précédé la venue
des Kananéens. Mais nous aimons mieux croire, avec un
géographe moderne (3), que ce nom personnifie le génie
de Tyr, et que les soldats de cette armée étaient les mer-
cenaires qu'achetait Torde celte ville; —ou bien encore
Nab-ou-Kadn-Asar (Nabuchodonosor) , que Sirabon et
Eusebe, après Mégaslhènes, font venir en Afrique et en
Espagne après s'èire emparé de Tyr (4), c'est-à-dire vers
573 ou brl avant J.-Ch.
(1) Diodore de Sicile reconnaissait trois Hercules : un de Crète, un
d'Egypte, un de Ihèbes; (iicéron en admettait six ; Lydus sept, et Varron
en comptait jusqu'à quarante-trois.
(2) Cette légende vient à l'appui de ce que nous avons dit précédem-
ment que, dans les temps anti-liistoiiques, l'Europe et l'Afrique étaient
unies à l'endroit où se trouve aujourd'hui le détroit de Gibraltar.
(3) M. D'Avezac.
(4) Les Israélites, déjà vaincus deux fois par Nabuchodonosor, disper-
sés, soumis au joug le plus dur, voulur, ni recouvrer leur indépendance
sous Matbanias, auquel le souverain assyrien avait imposé le nom de
Sédécias. Pour mieux assurer sa révohe, ce dernier conciUt des traités
d'alliance avec le pharaon A prit s, les Ammonites, les Moabiles, les I yriens
et les Si.ioiiens — Malgré ces nombreux amis, Sédécias fut vaincu,
Jérusalem détruite; Nabuchodonosor ravagea l'Egypte, s'empara de lyr
après un siège qui dura treize ans, dit-on ; et c'est à la suite de ces vie-