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à. Logement du chef de famille et des femmes. — 5. Lit en pierre, qui
sert au chef de famille. — 6. Trou où l'on allume le feu. — 7. Fenêtre.
— 8. Élévation en terre qui supporte les jarres affectant la forme de
l'amphore romaine. — 9. Piquets fichés dans le mur pour soutenir le
métier à laine. — 10. Porte. — 11. Écurie, — mulets, vaches, bois, paille,
foin, tabac, etc. — 12. Fenêtres.

Quelques maisons ont un étage.

Le vol est aussi bien dans les habitudes des Berbères
que dans celles des Arabes, et les murs épais ne protè-
gent pas plus les premiers, que ne le font les chiens et
la tenle de l'autre. Les voleurs percent les murs de ces
maisons avec une adresse et une rapidité surprenantes.

Les villes du nord de l'Afrique sont construites sans
dessin régulier. C'est un amas bizarre de maisons de
toutes dimensions et de formes à peu près toujours les
mêmes. Ces maisons affectent généralement le type des
maisons mauresques d'Alger. C'est l'idéal du gynécée,
soustrait à tous les regards, à toutes les influences. Les
maisons ont des portes basses, des fenêtres étroites ou-
vrant sur les cours intérieures.

Les rues sont longues, étroites, mal pavées, quand
elles le sont.

Les femmes des Arabes regardent les villes comme un
enfer. Quand on leur propose d'épouser un citadin :
« Fi! disent-elles; je ne veux pas être enterrée toute
» vive. » Et, en effet, la vie citadine est un tombeau
pour la femme. En 1837, à Constantine, nos soldats
découvrirent avec horreur des femmes paralysées; d'au-
tres, dont les jambes s'étaient enflées par suite du contact
continu de la dalle humide ; d'autres, dont la vérole avait
dévoré l'épiderme.

Les moeurs des citadins ont des analogies avec celles
 
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