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LesKçouriens ont conservé les instincts démocratiques
et l'esprit de fédération des races berbères.

La population des oasis ne diffère de celle des kçours
que par nn plus grand mélange des races qui les habi-
tent. La plupart des habitants des oasis sont métis. Ils
parlent le zenalia, idiome berbère. Ils vivent dans la
dépendance des Arabes, dont ils cultivent les palmiers.

Ces populations urbaines n'exercent qu'une influence
secondaire sur la politique générale du pays. Il semble
qu'elles ont intérêt à se ranger dans notre parti; il n'en
est rien ; des considérations commerciales et industrielles,
non moins qu'un fanatisme étroit, en font des foyers
d'intrigue et d'excitation à la révolte.

Les oasis sont, en général, composés de maisons bâties
sur le modèle des maisons kabiles, avec un étage en
plus, et toujours une terrasse. Les maisons sont cons-
truites avec des toubes, espèces de cubes en terre glaise
mêlée avec du fumier et du sable, et fabriqués par les
indigènes, à l'aide d'un moule.

Ce genre de construction offre une grande solidité.
Les kçours et les oasis sont toujours enceints d'un mur
à courtines et à bastions formés de tours carrées d'un
effet pittoresque, mais sans valeur au point de vue de la
fortification.

Au temps des coupeurs de routes et des expéditions
des nomades, ces fortifications avaient leur raison d'être.

Les kçours et les oasis jouent un rôle commercial et
agricole important en Algérie. Les diverses parties de ce
pays, depuis la Méditerranée jusqu'au désert, forment
une chaîne continue dont chaque partie est nécessaire à
 
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