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et portait l'empreinte d'un sentiment de générosité en-
vers la femme.

D'ailleurs, rien de plus obscur que la législation sur
le divorce. C'est en vain que l'on cherche, dans les ou-
vrages des jurisconsultes, une définition du divorce d'où
l'on puisse déduire les conséquences juridiques.

Le texte des ouvrages de droit, chargé de mille détails,
prévoyant une foule de cas improbables ou tellement ex-
ceptionnels, qu'ils constituent des anomalies, confond, à
dessein peut-être, le divorce et la répudiation, et n'établit
clairement qu'un seul moyen de séparation : le divorce
hhellahi ou divorce par délivrance, lequel est toujours à
l'avantage du mari.

D'après les légistes anciens et modernes, le divorce
diffère de la répudiation en ce qu'il a lieu par consente-
ment mutuel à cause d'incompatibilité d'humeur, tandis
que la répudiation se fait par la volonté et pour l'avan-
tage d'une seule des deux parties, indépendamment de la
volonté ou de l'avantage de l'autre.

Le divorce, qui semble être le résultat d'une détermi-
nation réfléchie, doit avoir un caractère définitif ; la ré-
pudiation, qui semble tenir à la promptitude de l'esprit
et à la passion de l'âme, peut, dans certains cas, n'être
pas définitive.

Telle était la législation romaine dans l'antiquité.

Sidi Kkelil et les légistes musulmans, qui avaient con-
servé quelques-unes des traditions de la science du droit,
ont effleuré cette distinction. Sidi Khelil traite du divorce
et de la répudiation en des chapitres différents; mais,
après la lecture de son ouvrage, l'esprit demeure troublé,
et c'est en vain que l'on cherche à définir la situation
 
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