Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
pour vaincre l'impuissance. A l'expiration de ce délai, la
femme est divorcée et n'est pas tenue de payer le don
compensatoire.

La femme est libre, dans le cas où elle ne voudrait
pas attendre l'expiration du délai annuel, de payer une
partie ou la totalité du don compensatoire ; à partir de
ce moment, et si le mari y consent, elle est divorcée.

« Le mari maltraite sa femme et la bat sans motif ; il
lui refuse la nourriture, le logement ou les vêtements. »

Dans ce cas, le kadi, après avoir essayé de tous les
accommodements que la loi indique, prononce le divor-
ce; mais, presque toujours, la femme est condamnée à
payer le don compensatoire.

Il y a plus de quatre-vingt-dix malifs pour lesquels un
mari a le droit de battre sa femme : avoir refusé l'obéis-
sance, n'avoir pas préparé le repas, s'être arrêtée devant
des étrangers le visage découvert, avoir refusé d'étendre
la natte le soir au moment du coucber, avoir répondu
insolemment au maître du logis, avoir dérobé du beurre,
des grains, etc., etc., etc.

Le divorce doit encore être prononcé judiciairement,
lorsque le mariage est enlacbé d'illégalité.

La répudiation est l'acte par lequel le mari chasse
l'épouse du toit conjugal

La répudiation, pour être parfaitement conforme aux
principes de la loi établie d'après la Sunna (c'est-à-dire
aux principes basés sur les maximes et les exemples du
Prophète), doit :

1° Être unique ;

2° Être prononcée au moment de pureté qui suit les
menstrues ;
 
Annotationen