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— 459 _

nuplial ou prix de vente lui est rendu sous le nom de
don compensatoire, sans que l'on tienne compte des an-
nées de jeunesse écoulées et perdues pour la femme, des
travaux accomplis par elle sous la tente, etc., etc.

La dot est généralement rendue après l'expiration de
l'attente légale.

C'est ainsi que, dans la société musulmane, la vulga-
rité des peuples qui ont embrassé l'islamisme a imposé
le maintien des mœurs antiques et barbares, et a fait
triompher l'esclavage domestique de la femme.

D'après nos idées modernes, le divorce est surtout un
débat au sujet duquel l'autorité judiciaire doit pronon-
cer ; pour les musulmans, c'est la faculté de changer de
femmes portée jusqu'aux dernières limites, et n'ayant
d'autre frein que l'empire des sentiments naturels.

Pour justifier leur législation, les musulmans préten-
dent que si les femmes étaient traitées conformément
aux principes de la Sunna, elles s'affranchiraient de tous
leurs devoirs et, ayant tous les avantages de la répudia-
tion, elles mettraient les maris dans l'obligation de les
répudier le plus souvent possible. La répudiation devien-
drait ainsi une source de spéculation pour elles. Us ajou-
tent encore que leur vie modeste et pauvre, leur sol in-
fertile, leur existence nomade, leur créent l'obligation
d'avoir le moins de lois possible, des lois d'une grande
simplicité ; ils comptent plus, disent-ils, sur l'empire
des sentiments naturels que sur l'effet de lois compli-
quées et qui nécessitent l'intervention des gens de justice.

Cette justification est spécieuse. Il est vrai que, chez
les peuples barbares, les institutions sont plutôt des
mœurs que des lois ; que le mariage n'y est pas assuré ;
 
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