Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Ainsi, cette faculté du divorce, bien loin d'être une
condition de bonheur, est une source de désespoir et
d'ennuis.

Il y a des femmes qui ont eu jusqu'à dix et douze
maris.

Des maris ont eu jusqu'à vingt femmes successives.

Ce que nous venons d'écrire dénote un état social
agité, qui enlève à l'homme son initiative pour le bien,
car la famille est la base de toute société et de tout
progrès.

Le divorce et !a polygamie seront peut-être des obsta-
cles insurmontables à la fusion des deux races. Ces ins-
titutions sont sanctionnées par la religion, et l'on sait
que l'idée religieuse se pose comme un reflet divin, une
révélation indiscutable et parfaite. (Ju'on juge de l'empire
qu'elle doit prendre sur les hommes, lorsqu'elle autorise
et sanctionne la satisfaction des passions les plus impé-
rieuses de la nature humaine.

A propos du mariage, nous avons dépeint l'intérieur
musulman. Il nous faudrait jouir ici des immunités accor-
dées aux romanciers, pour faire un tableau complet des
mœurs des femmes indigènes. Elles n'ont ni vertu, ni
pudeur.

Presque toutes sont infidèles.

Dans les premiers temps de l'islamisme, on murait la
femme coupable ; depuis, on a substitué à celle peine
celle de la lapidation. Dans lus douars de la plaine et
dans ies montagnes, le mari se fait justice lui-même.
L'homme jaloux, qui croit avoir à se plaindre de sa fem-
me, la tue sans tenir compte de la loi, qui exige que deux

30
 
Annotationen