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garantir l'homme des maux qui le menacent à foule
heure.

On cite des foulâmes, dont les eaux dénuées de toule
propriété médicale, oui cependant le don de guérir. Ces
fontaines sont visitées par de nombreux malades. Ce fait
n'est pas plus étrange que les pèlerinages à certaines
sources devenues célèbres dans le monde chrétien. Sous
une autre forme, c'est encore la divinité lutélaire, qui,
dans le monde païen, présidait aux destinées des cours
d'eau et des fontaines.

Le chapelet ne quille jamais le vrai croyant. Nous re-
viendrons sur ce sujet,

Les cimetières, dans tous les pays, sont entourés d'une
vénération mêlée de crainte. Les musulmans ne sont pas
exempts de ces sortes de terreurs, puériles en apparence,
et dont ne peuvent se défendre les âmes les mieux trem-
pées. Cependant les légendes de revenants sont plus rares
qu'en nos pays.

Les restes des marabouts, renfermés dans de petites
coubbas, monuments carrés surmontés d'un dôme, sont
l'objet de pèlerinages nombreux. Ils ont le pouvoir de
guérir les maux physiques cl les peines morales, moyen-
nant une légère offrande.

Dans un pays situé à l'est de Tlemcen, vivait une fa-
mille européenne. Le pays étail fiévreux, et les Arabes
eux-mêmes n'y campaient jamais en été. Naturellement, la
coubba la plus voisine avait le pouvoir de guérir de la
fièvre.

Accablée de misères, rongée par les lièvres, la famille
européenne, à bout de remèdes et d'argent, finit par écou-
ler les conseils de ses voisins indigènes et alla au mara-
 
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