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Villot, ...: Études algériennes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0556
— 536 —
rentielles qui permettent au cultivateur de commencer les
labours.
Trop souvent aussi les pluies sont tardives, les labours
en souffrent et l'herbe du pâturage est lente à croître.
Les végétaux sont les mômes que ceux du midi de la
France et des côtes orientales de l'Espagne. Les produc-
tions principales sont le blé, la vigne, l'olivier, le mûrier,
le figuier, le tabac, le lin, la garance, l'oranger, le ci-
tronicr, le grenadier.
La région du Tell n'offrant pas de vastes plaines à
fonds bas et humides, les forêts sont répandues inégale-
ment sur les crêtes et les pentes déclives. Les essences
résineuses se mêlent aux essences feuillues. Cependant le
sol, abandonné durant des siècles, s'est recouvert dans
les plaines d'une végétation broussailleuse que les défri-
chements font disparaître chaque jour.
En été, l'eau devient rare, les fontaines s'épuisent, les
rivières se dessèchent ; la recherche de l'eau est une
occupation qui fait perdre un temps précieux aux culti-
vateurs.
Celte diversité dans l'altitude et le climat sur une sur-
face restreinte, la profondeur et la fréquence des ravins,
ont fait naître la petite culture; l'isolement des popula-
tions entre elles, la difficulté de créer des voies de commu-
nication, ont, par suite, contrarié la marche normale de
l'offre et de la demande. La nécessité pour le cultivateur
d'avoir plusieurs sortes de culture, l'impossibilité d'éta-
blir un équilibre raisonnable entre l'élève des bestiaux
et les labours, sont encore des conséquences inévitables
des causes exposées plus haut.
Les hauts plateaux forment la région des steppes ou
rentielles qui permettent au cultivateur de commencer les
labours.
Trop souvent aussi les pluies sont tardives, les labours
en souffrent et l'herbe du pâturage est lente à croître.
Les végétaux sont les mômes que ceux du midi de la
France et des côtes orientales de l'Espagne. Les produc-
tions principales sont le blé, la vigne, l'olivier, le mûrier,
le figuier, le tabac, le lin, la garance, l'oranger, le ci-
tronicr, le grenadier.
La région du Tell n'offrant pas de vastes plaines à
fonds bas et humides, les forêts sont répandues inégale-
ment sur les crêtes et les pentes déclives. Les essences
résineuses se mêlent aux essences feuillues. Cependant le
sol, abandonné durant des siècles, s'est recouvert dans
les plaines d'une végétation broussailleuse que les défri-
chements font disparaître chaque jour.
En été, l'eau devient rare, les fontaines s'épuisent, les
rivières se dessèchent ; la recherche de l'eau est une
occupation qui fait perdre un temps précieux aux culti-
vateurs.
Celte diversité dans l'altitude et le climat sur une sur-
face restreinte, la profondeur et la fréquence des ravins,
ont fait naître la petite culture; l'isolement des popula-
tions entre elles, la difficulté de créer des voies de commu-
nication, ont, par suite, contrarié la marche normale de
l'offre et de la demande. La nécessité pour le cultivateur
d'avoir plusieurs sortes de culture, l'impossibilité d'éta-
blir un équilibre raisonnable entre l'élève des bestiaux
et les labours, sont encore des conséquences inévitables
des causes exposées plus haut.
Les hauts plateaux forment la région des steppes ou