VIII
général, amiral de Gneydon, el à M. le Ministre de
l'Instruction publique. En attendant les réponses
que nous espérions favorables, les travaux furent
commencés avec les sommes que nous pouvions
y consacrer; et bientôt nous nous aperçûmes
qu'il fallait renoncer à tout espoir d'être secondés.
Nous étions alors fortement engagés; les plus
grandes dépenses étaient faites, et il nous fallut
continuer les travaux malgré tout, malgré surtout
le mot le plus décourageant qui nous parvenait
de bien haut. « Le monument, a dit un grand
personnage, a déjà attendu de si longs siècles, cjutl
peut bien encore attendre cent ou deux cents ans. »
Nous devons, toutefois, témoigner toute notre
gratitude au Conseil général du département de
Constantine, qui, dans son intérêt constant pour
les études sérieuses et scientifiques, a bien voulu
nous accorder un subside assez important.
Enfin, grâce à la main-d'œuvre militaire que
M. le général De Lacroix, un de nos Présidents
honoraires, s'empressa de mettre à notre disposi-
tion ; grâce à une subvention qu'il voulut bien
nous donner; grâce surtout au matériel et au per-
sonnel que notre collègue, M. le Colonel du Génie,
nous accorda si obligeamment, nous avons pu
mener â bonne fin celte œuvre capitale.
Notre volume commence par un résumé cons-
général, amiral de Gneydon, el à M. le Ministre de
l'Instruction publique. En attendant les réponses
que nous espérions favorables, les travaux furent
commencés avec les sommes que nous pouvions
y consacrer; et bientôt nous nous aperçûmes
qu'il fallait renoncer à tout espoir d'être secondés.
Nous étions alors fortement engagés; les plus
grandes dépenses étaient faites, et il nous fallut
continuer les travaux malgré tout, malgré surtout
le mot le plus décourageant qui nous parvenait
de bien haut. « Le monument, a dit un grand
personnage, a déjà attendu de si longs siècles, cjutl
peut bien encore attendre cent ou deux cents ans. »
Nous devons, toutefois, témoigner toute notre
gratitude au Conseil général du département de
Constantine, qui, dans son intérêt constant pour
les études sérieuses et scientifiques, a bien voulu
nous accorder un subside assez important.
Enfin, grâce à la main-d'œuvre militaire que
M. le général De Lacroix, un de nos Présidents
honoraires, s'empressa de mettre à notre disposi-
tion ; grâce à une subvention qu'il voulut bien
nous donner; grâce surtout au matériel et au per-
sonnel que notre collègue, M. le Colonel du Génie,
nous accorda si obligeamment, nous avons pu
mener â bonne fin celte œuvre capitale.
Notre volume commence par un résumé cons-