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Cahen, Ab.: Le Madracen: Rapport
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14826#0028
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que les deux autres ont été fouillés presque en même
temps (1865-66), le nôtre est resté impénétrable; et, cer-
tes, il mérite, bien plus que les autres, les travaux de fouil-
les et de recherches que l'on peut y faire, parce qu'au-
jourd'hui il est le seul qui puisse nous renseigner sur la
destination véritable de ces monuments ; car les travaux
entrepris aux Djedar et même au Tombeau de la Chré-
tienne n'ont donné aucun résultat satisfaisant. Le Madra-
cen est donc aujourd'hui le seul de ces monumenls qui
nous laisse encore l'espoir de quelque révélation impor-
tante; il est le seul qui puisse déterminer, même pour
les deux autres monuments, leur signification vraie et
authentique et leur antiquité plus ou moins grande.
D'ailleurs, ce n'est pas d'aujourd'hui que ce monument
a attiré l'attention publique. Les savants archéologues des
temps anciens et ceux des temps modernes sont tous una-
nimes pour en reconnaître l'importance et la haute anti-
quité ; et notre Société, de son côté, a décidé qu'elle
mettrait tous ses efforts pour réclamer instamment que
des fouilles y soient faites avec intelligence et avec persé-
vérance. Nous disons avec intelligence, parce que nous
croyons que ce monument doit être fouillé de manière à
le conserver à peu près intact; et, si nous ajoutons les.
mots avec persévérance, c'est que, à notre connaissance,
déjà, à trois reprises, des travaux y ont été commencés
et qu'ils ont été arrêtés subitement. Nous parlons des tra-
vaux entrepris sous la direction du général Garbuccia, en
1850, et exécutés, croyons-nous, par le capitaine Colli-
neau; de ceux du commandant Foy, en 1854-55, et, enfin,
de ceux plus récemment entrepris par M. le garde du génie
Bauchetet. Nous reviendrons sur les différentes recherches
que les deux autres ont été fouillés presque en même
temps (1865-66), le nôtre est resté impénétrable; et, cer-
tes, il mérite, bien plus que les autres, les travaux de fouil-
les et de recherches que l'on peut y faire, parce qu'au-
jourd'hui il est le seul qui puisse nous renseigner sur la
destination véritable de ces monuments ; car les travaux
entrepris aux Djedar et même au Tombeau de la Chré-
tienne n'ont donné aucun résultat satisfaisant. Le Madra-
cen est donc aujourd'hui le seul de ces monumenls qui
nous laisse encore l'espoir de quelque révélation impor-
tante; il est le seul qui puisse déterminer, même pour
les deux autres monuments, leur signification vraie et
authentique et leur antiquité plus ou moins grande.
D'ailleurs, ce n'est pas d'aujourd'hui que ce monument
a attiré l'attention publique. Les savants archéologues des
temps anciens et ceux des temps modernes sont tous una-
nimes pour en reconnaître l'importance et la haute anti-
quité ; et notre Société, de son côté, a décidé qu'elle
mettrait tous ses efforts pour réclamer instamment que
des fouilles y soient faites avec intelligence et avec persé-
vérance. Nous disons avec intelligence, parce que nous
croyons que ce monument doit être fouillé de manière à
le conserver à peu près intact; et, si nous ajoutons les.
mots avec persévérance, c'est que, à notre connaissance,
déjà, à trois reprises, des travaux y ont été commencés
et qu'ils ont été arrêtés subitement. Nous parlons des tra-
vaux entrepris sous la direction du général Garbuccia, en
1850, et exécutés, croyons-nous, par le capitaine Colli-
neau; de ceux du commandant Foy, en 1854-55, et, enfin,
de ceux plus récemment entrepris par M. le garde du génie
Bauchetet. Nous reviendrons sur les différentes recherches