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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,6=16.1873-1874 (1874)

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Mercier, E.: Historique des connaissances des anciens sur la géogrpahie de l'Afrique septentrionale
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https://doi.org/10.11588/diglit.14826#0046

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— 20 —

de plus en plus fréquents des Grecs avec l'Afrique, et,
notamment, par la fondation de leur colonie de Kyrène
(vie siècle avant J.-Ch.); mais elle s'étendirent surtout
au littoral de la mer Rouge et à la vallée du Nil. Enfin,
Hérodote étant venu lui-même en Egypte, y recueillit des
renseignements certains et les produisit dans ses ouvrages
(vers 420 avant J.-Ch.).

Les données précises d'Hérodote s'étendent, à l'Ouest,
jusqu'au territoire de Kartbage; au-delà, ses notions n'ont
rien de défini. Pour lui, la Libye comprend « le territoire
« situé entre l'Egypte et le promontoire de Soleïs (sans

< doute le cap Cautin). Elle est habitée par les Libyens

< et un grand nombre de peuplades libyques, et aussi
« par des colonies grecques et phéniciennes établies sur
« le littoral. Ce qui s'étend au-dessus de la côte fie Tel),
« est rempli de bêtes féroces ; puis, après cette région
« sauvage, ce n'est plus qu'un désert de sable, prodi-
« gieusement aride et tout à fait désert. »

Après avoir décrit assez minutieusement le littoral de
la Kyrénaïque et des Syrtes, Hérodote s'arrête au lac
Triton Te Cbot-el-Djerid). Il ne sait rien, ou du moins
ne parle pas spécialement de Kartliage, qui était alors
dans toute .sa puissance. « Au-delà du lac Triton, —
« dit-il, — on rencontre des montagnes boisées, habitées
« par des populations de cultivateurs nommés Maryes. »
Entin, il a entendu dire que, bien loin, dans la même
direction, était une montagne fabuleuse appelée Atlas et
dont les habitants se nommaient Atlantes (i).

(!) Variante: Ataranies. On a compatv les noms d'Atlas et Atarantes, à
VAdrar berbère (|>1. Idrarern, qui signifie montagne et s'applique encore
et spécialement à la chaîne du Grand-Atlas.
 
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